Des flots d'hémoglobine s'épandent sur mon plastron,
contemplant le plafond, je tâtonne vers le coton,
pour étancher et pomper le colorant liquide.
Faut vraiment que j'arrête de me trifouiller le nez.
Ma participation du jour au "366 Alphabétiques".
Des flots d'hémoglobine s'épandent sur mon plastron,
contemplant le plafond, je tâtonne vers le coton,
pour étancher et pomper le colorant liquide.
Faut vraiment que j'arrête de me trifouiller le nez.
Ma participation du jour au "366 Alphabétiques".
Ce galimatias faribolant rempli de baragouin
vaut charabia jargonneur et sabiresque,
du latin, du chinois ou de l'hébreu pour moi,
tout ça voulant dire quelque chose et ne disant rien.
Ma participation du jour au "366 Alphabétiques".
Faribole et sa voisine Billevesée ont rencontré
les sœurs Baliverne et Calembredaine.
J'étais trop loin pour saisir leurs propos
probablement des sornettes et autres coquecigrues.
Ma participation du jour au "366 Alphabétiques".
Nous sommes tous un étranger à l'étranger.
Un voyage même court dans un autre pays
nous invite au retour à adresser à l'autre
l'accueil, le regard et le soutien espérés.
Ma participation du jour au "366 Alphabétiques".
Endroit habituellement utilisé comme affût pour mes photos d'oiseaux
Devant un Lucifer démoniaque possédé par le Diable,
"des mots niaques laissant Lucie faire", dit Able.
Able, mon copain sorcier à l'esprit bien malin
qui manie sataniquement et la fourche et le feu.
Ma participation du jour au "366 Alphabétiques".
Du charme de la charmille qui garnit notre haie
ou du charme d'une belle qui froufroute et ondule,
cent mètres de l'une ou sans maître de l'autre ?
Je "pause" mon sécateur et vais compter fleurette.
Ma participation du jour au "366 Alphabétiques".
Le son bancal d'un piano bastringue
dévergondant des tympans peau-lissés
accompagnant des danses chaloupeuses
dans un rade où j'irais m'encanailler.
Ma participation du jour au "366 Alphabétiques".
10 avril 2015 : deux geais ramassent du "foin" destiné à la construction de leur nid.
J'ai hésité entre plusieurs trucs plus ou moins pourris pour le titre du billet. Un "Geais rares deux par deux" tenait la corde mais j'ai finalement préféré faire plus court et moins capillotracté.
L'agoraphobie n'est pas du tout ma tasse de thé
car j'aime bien les grands espaces publics
mais je pourrais être ochlophobe tant je crains
la moutonnerie animale d'une foule ingérable.
Ma participation du jour au "366 Alphabétiques".