Décidément je suis un piètre photographe animalier, surtout quand je compare ma "production" à ce que font d'autres membres de cette vaste confrérie où le professionnel reconnu côtoie l'amateur très... heu... amateur.

Je me cherche des excuses en me disant que mon côté casanier et mon appétence pour l'instantané sans calcul (au sens noble[1]) m'empêchent de progresser. D'autant que je considère avoir entre les mains peu ou prou le matériel[2] pour bien faire.

Mais voilà, j'étais à la cuisine, regardant le jardin. Un merle dégustait un morceau de pomme. Le temps de monter le 70-300 mm à la place du 60 mm macro. Et impossibilité d'ouvrir la fenêtre[3] pour ne pas le faire s'envoler...

Clic-clac[4].

J'ai sous le coude deux photos de la même veine : une buse et une mésange charbonnière. Peut-être les mettrais-je prochainement en ligne si je n'ai rien de mieux à vous proposer dans les prochains jours.

J'oubliais...

Mes deux fils, jeunes (forcément), m'ont dit entendre un sifflement quand j'utilise le 70-300 ou le 60 macro. Il semblerait qu'ils perçoivent une fréquence engendrée par l'autofocus (a priori "ultrasonic"). Perso, à bientôt 59 ans, je n'entends rien. Mais quid des oiseaux, surtout sauvages ? Dois-je passer à une mise au point manuelle ?

A suivre...


[1]je suppose que tout bon spécialiste prévoie une légère mise en scène avec appât, affût et beaucoup de patience.

[2]même si un plus gros téléobjectif faciliterait sûrement les choses. Mais à force de se dire ça, on dépense, entasse sans forcément maîtriser les choses.

[3]Du coup, faut composer avec les aberrations optiques engendrées par la vitre.

[4]EOS 7D - 500 ISO - 1/500 s - f/7 - 300 mm
extrait 2400 x 1600 (réduit à 450 x 300) de l’original en 5184 x 3456.