C'est pas de chance... Je quitte un instant l'ordi pour jeter un œil dehors, comme ça, machinalement. Et je vois arriver sur la maison une formation impressionnante de ce que nous pensons être des cormorans. Vol silencieux, oiseaux plutôt bien alignés.

Ben c'est chouette ! Non ?
Oui...

Sauf que je n'ai pas le bon objectif monté sur le boitier. Là c'est l'habituel 60 mm macro qui est en place. Pas assez grand-angle pour embrasser la totalité de la scène et pas le temps d'aller chercher autre chose. Heureusement, son piqué excellent malgré les conditions de luminosité va permettre le recadrage pleine résolution de la dernière photo de ce billet.

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<p>La suite de la pointe. Ils s'éloignent à présent.<br />Autre vue, encore partielle mais plus globale<br />sans l'être complètement mais quand même.</p>
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Ci-dessous, une partie de la première photo du billet,
en taille maxi, pour faciliter l'identification des volatiles.

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Là, ils remontent le cours du Doubs en direction du Nord-Est, sans doute gênés par les crues qui rendent l'eau boueuse, cachant ainsi les poissons dont ils font leur ordinaire. Ou alors ils migrent. Peut-être... Mais pourquoi à l'envers du sens habituellement constaté en décembre ?

Quoiqu'il en soit, je tire de cette mésaventure la conclusion suivante : ne pas laisser systématiquement[1] en place le dernier objectif utilisé mais le remplacer à la fin de chaque séance par le 18-270 mm. Pas forcément au top mais suffisamment polyvalent pour s'adapter très rapidement à la plupart des situations[2].


[1]Pour éviter de faire rentrer de la poussière qui risquerait de se déposer sur le capteur.

[2]Heu... Sauf si c'est un rapace ou un renard baguenaudant à 100 m de là. Mieux vaut alors sortir le 150-500... et le pied.