Ce matin dans le journal local :
Exclusif ! Drame chez les Mirovinben.
Le quartier bruisse d'une étrange rumeur. Madame X, qui les connaît bien, ne comprend pas ce qui arrive. "Des gens si gentils, si courtois, sans histoire". Monsieur Y, qui longe leur jardin pour aller surveiller son poulailler, est surpris. "Je n'aurais pu imaginer une chose pareille..."
Ces deux retraités, pourtant bien propres sur eux, rattrapés par la misère ?
Voilà ce qu'un pisse-copie, un miteux folliculaire, aurait pu écrire. Car ce matin il n'y a plus de graines de tournesol dans la mangeoire des mésanges.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Folliculaire : journaliste, au sens péjoratif.
1. par Sacrip'Anne, le mercredi 13 février 2013 à 08h51 commentaire
Huhuhu. Ben quoi, fait faim, la nuit, même pour les mésanges !
2. par Cunégonde, le mercredi 13 février 2013 à 08h51 commentaire
Elles sont passées où ces graines ?
3. par mirovinben, le mercredi 13 février 2013 à 09h34 commentaire
Sacrip'Anne, sans être un expert des mésanges (juste un observateur intéressé), il me semble qu'elles dorment la nuit. La noria de la dizaine (estimation difficile vu leur frénésie) de mésanges qui s'intéressent de près à cette mangeoire ne débute qu'après le lever du soleil.
Cunégonde, dans leur ventre je suppose. Conso d'environ un demi-litre par jour. Impressionnant. Et tout n'est pas perdu : les graines qu'elles laissent tomber dans l'herbe font le bonheur des moineaux et des rouges-gorges (entre autre).
Je tiens à rassurer les lecteurs attentifs de la presse locale (très locale) : j'ai en stock un sac de 12 kg de graines de tournesol qui devrait nous permettre de tenir un petit moment. Au grand dam des folliculaires et autres gazetiers...
4. par Obni, le mercredi 13 février 2013 à 09h48 commentaire
Le gros sac de graînes de tournesol qui nous attend la semaine prochaine dans la maison familiale de l'Est, est notre gibecière à l'envers… J'adore écouter le bruit du bec qui casse la graîne (au sens propre). Quel plaisir !