Fils-cadet avait, quand il était gamin, de belles fossettes dès qu'il souriait. Le plaisir de le voir ainsi était amplifié par ces marques gélasines. Effet magique d'un cercle vertueux qui entrainait de la part des gens autour de lui de nombreuses réponses du même genre.
Le collège est passé par là, les vacheries entre mômes, le sourire vu moqueur par des écorchés vifs, le visage qui se transforme à l'adolescence et le désir d'être discret... Les fossettes ont disparu petit à petit. Hélas.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Gélasin : qui a rapport au rire.
1. par Sacrip'Anne, le lundi 25 février 2013 à 09h35 commentaire
Peut-être qu'elles reviendront ? Nos visages n'en finissent pas d'évoluer, après tout
Et comme je te comprends !
2. par K, le lundi 25 février 2013 à 13h20 commentaire
Je vous ai lus chacun chez vous avec plaisir, et je réponds aux deux chacun chez soi ! Les visages changent certes, et je ne sais pas vous mais les fossettes en question (je fus célèbre en mon temps pour cela hé oui) elles sont dans mes yeux maintenant !
3. par mirovinben, le lundi 25 février 2013 à 18h44 commentaire
Sacrip'Anne, je ne crois pas. Non pas qu'il n'ai pas d'humour, au contraire, mais son côté poupin-blondinet n'est plus qu'un lointain souvenir.
K, je suis d'accord avec toi. Le regard qui scintille et la moustache qui frise. Heu, la moustache, c'est pour moi.