Je dois être un misandre asocial à tendance misanthropique...

Autant j'arrive à m'associer à la douleur de quelqu'un que j'aime, que j'apprécie, que je côtoie, dans l'intimité du cercle privé ou dans un échange discret, autant ces marches blanches, ces reportages chargés de compassion, ces propos de journaleux terminés par l'incontournable pirouette émotionnelle, ces sensibleries exposées à tout vent pour faire pleurer dans les chaumières me dérangent et m'exaspèrent...

A moins que mon côté extraverti ne soit que de façade et que je bloque lorsqu'il faut me condouloir en public.