Je dois être un misandre asocial à tendance misanthropique...
Autant j'arrive à m'associer à la douleur de quelqu'un que j'aime, que j'apprécie, que je côtoie, dans l'intimité du cercle privé ou dans un échange discret, autant ces marches blanches, ces reportages chargés de compassion, ces propos de journaleux terminés par l'incontournable pirouette émotionnelle, ces sensibleries exposées à tout vent pour faire pleurer dans les chaumières me dérangent et m'exaspèrent...
A moins que mon côté extraverti ne soit que de façade et que je bloque lorsqu'il faut me condouloir en public.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Se condouloir : s’associer à la douleur de quelqu’un.
1. par Gilsoub, le lundi 04 mars 2013 à 10h03 commentaire
+1 !
2. par Anthom, le lundi 04 mars 2013 à 12h09 commentaire
Bien d'accord avec toi!
3. par Obni, le lundi 04 mars 2013 à 23h15 commentaire
J'ai failli faire un jeu de mot en prenant les 3 premières lettres puis les 6 dernières, et cela aurait exprimé un juron pour un gars qui se serait cassė le nez en sortant de sa chambre après avoir heurté un mur.
4. par mirovinben, le mardi 05 mars 2013 à 07h44 commentaire
Gilsoub et Anthom, chic, je me sens moins seul... Donc moins anormal.
Obni, c'est dommage que tu ne l'ais pas tenté, ce jeu de mot, ça m'aurait donné l'occasion de condouloir ce gars...