Je gloussais en silence quand je voyais mon chef coqueter le grand patron. Riant à ses moindres saillies, lui collant aux basques dans la file d'attente à la cantine. J'aurais aimé être dans le crâne du big boss pour savoir si ça le flattait ou l'agaçait.
Comme mon chef n'était pas le seul courtisan, le groupe ainsi constitué composait une drôle de basse-cour plutôt fébrile. A notre grande joie car, n'attendant rien du procédé, nous appréciions d'être des spectateurs hors de la mêlée... Mais pas très loin pour en savourer le moindre caquetage.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Coqueter : courtiser.
1. par Gilsoub, le lundi 11 mars 2013 à 10h57 commentaire
ah, le léchage de botte, c'est vrai que c'est un fameux spectacle mais des fois il peut devenir agaçant...
2. par Sacrip'Anne, le lundi 11 mars 2013 à 15h06 commentaire
Ca et le jargon folklo du moment, j'avoue, ça m'agace plus qu'autre chose, à la longue.
3. par Obni, le mardi 12 mars 2013 à 07h25 commentaire
Très joli mot. Je ne connaissais pas du tout.
4. par mirovinben, le mardi 12 mars 2013 à 09h32 commentaire
Gilsoub, tant qu'on ne me lèche pas les bottes, je trouve ça amusant. Ma seule crainte était qu'une lassitude du big boss ait des répercutions sur notre travail à nous, les "soutiers".
Sacrip'Anne, sans doute que mon recul actuel (bientôt 7 ans loin de tout ce monde là) participe à mon manque d'agacement.
Obni, si tu savais le nombre de mots obsolètes dans cette liste dont j'ignorais l'existence jusqu'à aujourd'hui !... Ce qui m'interpelle est plutôt du côté des mots que je connais et que j'utilise. Comme si j'étais obsolète moi aussi !...