Si vous trouvez que je fais actuellement dans le binaire : "obsolètes" + "perce-neige(s)" et rien d'autre, je ne peux que vous donner raison.

Faut vous dire que mon neurone dédié à la création "littéraire" est facilement fatigué car peu habitué à tant d'efforts d'un coup et que le neurone consacré à la photo n'a pas grand-chose à faire ni très envie de se décarcasser quand il voit dans quel état est son confrère après 9h du mat'. Du coup, la variété des billets se réduit comme une peau de chagrin.

Alors, que faut-il faire ?

Lâcher le rythme épuisant (cf neurone, machin, truc, toussa) dû au défi des obsolètes et juste picorer un mot de de temps à autre au gré de mes humeurs ? Non ! Je n'ai pas mon orgueil dans ma poche. Orgueil bien plus vivace que le neurone qui (etc...). Quoique... Je me demande s'il est bien raisonnable ce défi.

Pondre d'autres billets sur d'autres sujets et alimenter ce blog à une fréquence quasi infernale ? Genre deux ou trois billets par jour ? Au risque d'être meurtri dans mon égo (largement aussi dimensionné que mon orgueil) dans le cas fort probable où les commentaires ne seraient pas au rendez-vous ?

Je ne sais pas, je ne sais plus. Ce que je sais par contre c'est qu'il faut que j'arrête là mes interrogations car le neurone chargé des introspections demande une pause à son tour.

A demain si vous le voulez bien.

Demain c'est ravioli "glossographe"[1]. Inconnu du correcteur orthographique intégré à Firefox qui me propose à la place "soulographe", "oscillographe"... ou "syphilographe" !... C'est vous dire si nous ne sommes pas au bout de nos peines.


[1]glossographe (Celui qui recueille et explique les mots anciens ou obscurs d’une langue).