De mon voyage au Japon en novembre 2012, j'avais ramené une bouteille d'huile d'olive importée d'Espagne. Un cadeau épatant offert à Osaka par une sœur de ma bru. Un goût délicieux, aucune acidité. Un choix éclairé. Une preuve supplémentaire du bon goût nippon même pour un produit venu d'ailleurs. Bouteille emballée très soigneusement dans moult protections étanches et antichoc.

Une bouteille en soute ? C'était risqué. Mais elle n'était pas la seule dans ma valise.

Il y avait également trois bouteilles de shoyu provenant de l'île de Shodoshima, en face de Takamatsu. Trois bouteilles pour trois sauces de soja différentes. Une plutôt classique, pouvant accompagner tous les plats, une seconde avec un léger fumet de poisson pour aller avec, entre autre, les nigirizushi et la troisième spécialement destinée à une préparation à base de riz dans lequel on verse un œuf cru au dernier moment, qu'on mélange énergiquement avec les baguettes et qui cuit grâce à la chaleur du riz.

La dernière goutte a été savourée tout juste un an après mon retour.