Au hasard des emprunts à la médiathèque, nous avons découvert l'univers un peu frappadingue d'Amélie Nothomb. Le visionnage d'un documentaire[1] d'elle revenant au Japon et retrouvant sa nounou nous a donné envie de relire l'intégralité de ses romans.

Cette redécouverte s'est faite (et continue à se faire) de façon un peu désordonnée, en fonction de la disponibilité des ouvrages à la bibliothèque municipale. Personnellement, j'ai un faible pour les récits plus ou moins autobiographiques évoquant ses séjours au Pays du Soleil Levant : "Stupeur et tremblement", "Métaphysique des tubes", "Ni d'Ève ni d'Adam" et "La Nostalgie heureuse".

Mais il n'y a pas que l'univers nippon d'Amélie dans notre présent. Il y a aussi la découverte, dans ses écrits, de mots improbables mais authentiques qui nous font souvent plonger dans le Petit Larousse (pour elle) ou le Wiktionnaire (pour moi[2]).

Hélas, certains emprunteurs précédents s'étaient permis des corrections plus ou moins pertinentes. Au crayon voire au style-bille. Du coup, Mme Mirovinben a eu envie de consolider ses connaissances, pourtant excellentes, en orthographe et elle a ressorti le "Bled"[3].

Elle a relu cet ouvrage avec autant d'appétit que les récits d'Amélie.


[1]"Amélie Nothomb, une vie entre deux eaux" diffusé sur France 5 le 19 septembre 2013.

[2]Je fais volontiers le kakou avec ma tablette connectée.

[3]Pas celui, plus récent, que nos enfants ont manipulé durant leur scolarité, mais une édition 1963, identique à celle que j'ai eu entre les mains à partir de mon CM1...