J'avais fait du stock, en fonction de la consommation de l'année passée et de l'appétit probable des mésanges.

Sauf que je n'avais pas prévu que d'autres oiseaux trouveraient le moyen d'y accéder cette année. Essentiellement des moineaux, très organisés, nombreux et goulus. D'années en années ils ont fait des progrès et, à présent, ne laissent plus grand choses aux autres.

Ce n'est pas faute de gesticuler derrière la fenêtre ou de faire du bruit pour les chasser. Mais dès que j'avais le dos tourné, les moineaux reprenaient la place des mésanges attirées par la place laissée vacante grâce à mes prestations d'épouvantail agacé et un peu raciste (aimer les mésanges et pas les moineaux).

Et les soixante boules achetées à l'entrée de l'hiver, proposées par paires et accrochées à l’hibiscus n'ont pas fait long feu.

J'ignore comment je vais procéder lors des prochains frimas.