Dès que la terre a suffisamment ressuyé entre deux séquences météorologiques affligeantes d'humidité, "ma" jardinière de légumes en chef préférée s'active, désherbe, griffe, plante, bine et protège les plantations des prédateurs[1].

Beaucoup de boulot, souvent perturbé par ce foutu printemps qui n'en fini pas de pleurer, avec un soleil bien trop timide et des températures qui peinent à être dans les "normales saisonnières".

Bref, pas sûr que les pieds de tomates produisent beaucoup cette année car bien chétifs actuellement. Ajoutons à cela peu ou pas de prunes et de cerises à cause de gelées matinales lors de la floraison puis de pluies intenses qui ont fait "couler" les fleurs. Même le plaqueminier n'a pas l'air de vouloir donner des kakis cette année...

Complétons cette triste liste par des pommes de terre quasi à fleur de sol faute d'avoir pu les buter au bon moment (essayez de faire une bute avec de la boue) et des oignons qui se demandent s'ils ne vont pas pourrir sur place...

Mouai... C'pas gagné c't'affaire !...

Heureusement que les fraisiers donnent tant et plus et que les pommiers sont en pleine forme[2]. Tout n'est donc pas perdu.

D'autant plus que les choses peuvent toujours s'améliorer. Souvenons-nous de l'année 2015 qui, après avoir fourni une première série de légumes un peu trop amers à cause d'un mois de juin caniculesque, nous a proposé une fin d'été productive et goûteuse.


[1]Limaces habituelles et toujours voraces, corneilles confondant jeunes pousses et casse-croute, chats déféqueurs qui revorchent les plates-bandes.

[2]Je touche du bois, là, présentement.