Par dessus la haie (ce qui est facile), par dessus le bosquet (ce qui est plus rare), alors que je suis bien pénard chez moi, une girafe (à moins que ce soit un diplodocus un peu jaunissant) me regarde, m'espionne, me surveille.

Plus prosaïquement, cette grue télescopique fait partie d'un gros chantier qui nous délecte également du bip-bip des engins lorsqu'ils reculent (et nous avons l'impression qu'ils reculent plus souvent qu'ils n'avancent), après nous avoir fait entendre au début de l'été le cri des tronçonneuses et le déchirement des arbres qu'on abat.

On se croirait en Amazonie.
Par contre, je ne suis pas sûr qu'il y ait des girafes au Brésil.