Ces temps-ci, nous déplorons un manque de vent associé très souvent à une chape de brume/brouillard servant d'immense couvercle à la pollution ambiante.

Pollution due aux véhicules à moteur accélérant dans notre rue en direction du centre ville à cause d'une légère montée ou décélérant dans l'autre sens à cause d'un rond-point plutôt fréquenté. Pollution nauséabonde quand, en plus, ces véhicules sont équipés de moteurs diesel. Filtres à microparticules ou pas, ça pue.

Pollution due aussi à ceux qui utilisent un chauffage au bois probablement pour des raisons d'économie et parce que c'est si joli un feu de cheminée, si écolo... Si écolo ? Heu... Permettez-moi d'en douter car j'ai cru comprendre que le bois, ce piégeur de carbone si efficace, restitue en brûlant l'essentiel du CO2 qu'il contient. Certains en profitent même pour brûler de l'aggloméré, du contreplaqué, du bois peint ou traité, voire des trucs ou des machins contenant du plastique. Je ne vous raconte pas l'odeur subtile qui rôde parfois dans le voisinage.

Bref, ces temps-ci,
ça pue,
ça pique,
ça tousse
et ça m'agace.

Même au fond de ma grotte.