Il n'était qu'un vieil homme coincé entre le futur et le passé.
Clifford D. Simak dans "Cycle fermé"
6 réactions
1.
par Anthom, le samedi 02 décembre 2017 à 08h06 commentaire
Il n'était qu'un jeune homme coincé entre le passé et le futur!
Bon, je sors...
2.
par mirovinben, le samedi 02 décembre 2017 à 13h37 commentaire
Tu reviens quand tu veux...
3.
par Marie, le samedi 02 décembre 2017 à 19h30 commentaire
Tout ce qui vit sur terre est coincé entre le futur et le passé, pour certains êtres, le passé est seulement plus important que le futur.
4.
par mirovinben, le dimanche 03 décembre 2017 à 06h29 commentaire
Le truc le plus dur à gérer est que le présent est si vite passé... Le plus pervers est que nos cerveaux réorganisent le passé à l'insu de notre plein gré. Le plus délicat est que la mémoire à court terme est plus volatile que la mémoire à long terme. Ce qui explique que plus on vieilli, plus on est inquiet des "trous" de mémoire et plus on se rassure en évoquant des souvenirs très anciens. Quitte à les rabâcher.
Quant au futur, quand on entend ce qu'on entend, qu'on voit ce qu'on voit et qu'on sent ce qu'on sent, il paraît quelque peu inquiétant... Non ?
5.
par Marie, le dimanche 03 décembre 2017 à 20h47 commentaire
Je n'ai jamais eu ce sentiment (celui que mon cerveau réorganisait le passé...), mon passé (le + beau ou le + difficile) est ancré en moi, il est un peu comme une pellicule photographique qui ne me trahit pas et qui ne peut évidemment pas changer.
Il me semble (pour l'avoir vécu il n'y a pas si longtemps) qu'on a tendance à rabâcher parce qu'on n'est pas entendu ou écouté si tu préfères.
Si tu as réellement des soucis de mémoire à court terme (et si tu te rends compte que tu rabâches plus qu'il n'est raisonnable), il faut peut-être consulter (ou faire des ateliers "mémoire", ça existe).
Toi comme moi sortons peu et voyons peu de monde, cet isolement peut également provoquer tout un tas de phénomènes.
Le futur est bien sûr angoissant mais j'imagine que nos grands parents (ou arrière GP) ne le voyaient pas rose non plus.
C'est vrai que c'est peut-être pire aujourd'hui c'est pourquoi il faut s'engager physiquement dans une forme de lutte (on a le choix) qui, même si elle ne sert pas à grand-chose, au moins nous fera sortir respirer et rencontrer du monde qui bouge.
6.
par mirovinben, le lundi 04 décembre 2017 à 07h06 commentaire
Marie, pour te rassurer (?), j'évoquais la vieillesse de façon plutôt générique. Et en écrivant mon commentaire précédent, je pensais plutôt à des jeunes nonagénaires de mon entourage qui se rappellent les noms de leurs copains d'école primaire mais pas que nous utilisons l'euro depuis quelque temps déjà.
Ce qui ne m'empêche pas de me faire du soucis pour mes vieux jours... Ma mémoire est parfois capricieuse (noms propres notamment) mais ça fait très longtemps que c'est comme ça.
1. par Anthom, le samedi 02 décembre 2017 à 08h06 commentaire
Il n'était qu'un jeune homme coincé entre le passé et le futur!
Bon, je sors...
2. par mirovinben, le samedi 02 décembre 2017 à 13h37 commentaire
Tu reviens quand tu veux...
3. par Marie, le samedi 02 décembre 2017 à 19h30 commentaire
Tout ce qui vit sur terre est coincé entre le futur et le passé, pour certains êtres, le passé est seulement plus important que le futur.
4. par mirovinben, le dimanche 03 décembre 2017 à 06h29 commentaire
Le truc le plus dur à gérer est que le présent est si vite passé... Le plus pervers est que nos cerveaux réorganisent le passé à l'insu de notre plein gré. Le plus délicat est que la mémoire à court terme est plus volatile que la mémoire à long terme. Ce qui explique que plus on vieilli, plus on est inquiet des "trous" de mémoire et plus on se rassure en évoquant des souvenirs très anciens. Quitte à les rabâcher.
Quant au futur, quand on entend ce qu'on entend, qu'on voit ce qu'on voit et qu'on sent ce qu'on sent, il paraît quelque peu inquiétant... Non ?
5. par Marie, le dimanche 03 décembre 2017 à 20h47 commentaire
Je n'ai jamais eu ce sentiment (celui que mon cerveau réorganisait le passé...), mon passé (le + beau ou le + difficile) est ancré en moi, il est un peu comme une pellicule photographique qui ne me trahit pas et qui ne peut évidemment pas changer.
Il me semble (pour l'avoir vécu il n'y a pas si longtemps) qu'on a tendance à rabâcher parce qu'on n'est pas entendu ou écouté si tu préfères.
Si tu as réellement des soucis de mémoire à court terme (et si tu te rends compte que tu rabâches plus qu'il n'est raisonnable), il faut peut-être consulter (ou faire des ateliers "mémoire", ça existe).
Toi comme moi sortons peu et voyons peu de monde, cet isolement peut également provoquer tout un tas de phénomènes.
Le futur est bien sûr angoissant mais j'imagine que nos grands parents (ou arrière GP) ne le voyaient pas rose non plus.
C'est vrai que c'est peut-être pire aujourd'hui c'est pourquoi il faut s'engager physiquement dans une forme de lutte (on a le choix) qui, même si elle ne sert pas à grand-chose, au moins nous fera sortir respirer et rencontrer du monde qui bouge.
6. par mirovinben, le lundi 04 décembre 2017 à 07h06 commentaire
Marie, pour te rassurer (?), j'évoquais la vieillesse de façon plutôt générique. Et en écrivant mon commentaire précédent, je pensais plutôt à des jeunes nonagénaires de mon entourage qui se rappellent les noms de leurs copains d'école primaire mais pas que nous utilisons l'euro depuis quelque temps déjà.
Ce qui ne m'empêche pas de me faire du soucis pour mes vieux jours... Ma mémoire est parfois capricieuse (noms propres notamment) mais ça fait très longtemps que c'est comme ça.