Décembre 2011 : je me lance dans le visionnage de cassettes vidéos rapportées de Dijon.

Outre des films enregistrés à la télé (bof), il y a quelques copies parfois un peu crades de "caméscopages" de nos enfants à la maternelle ou en primaire et, là, oubliée depuis bien longtemps, la capture d'un concert de la Perdriole[1] en 1986 à la Salle des États.

Copie de copie, son pas terrible, image floue mais avec ma tronche parfois au premier plan. Quel choc de me (re)voir en train de faire le zozo, avec de vrais mouvements et du vrai bruit !... Rarement photographié et peut-être filmé uniquement cette fois-là.

J'étais entouré de gens chaleureux que j'appréciais beaucoup et dont le souvenir, plus de 30 ans après, me revient en pleine face. Chaque année, vers le mois de mai, nous proposions un spectacle gratuit avec les chants de notre répertoire liés par des scènettes qui tentaient, parfois de façon très capillotractée, de donner une cohérence à l'ensemble. Cette année-là, j'avais été l'auteur originel du livret[2].

J'ai également revu une VHS du repas de communion d'un neveu datant du printemps 1990. Tant de convives bougeant et parlant devant moi qui ne sont plus de ce monde, tant d'autres qui ont singulièrement grandi, se sont mariés, ont des enfants...

Dans le même registre "souvenirs magnétiques", je sais que j'ai dans un carton une bande qui garde trace de la voix de Zouzou, alors institutrice en classe de maternelle, qui racontait une histoire. Elle nous a quittés en mars 1980 et j'hésite encore à ressortir le magnétophone...

L'archéologie familiale n'est pas chose aisée.


[1]Chorale dijonnaise où j'ai joué au baryton-basse pendant 3 ou 4 ans.

[2]Livret écrit et imprimé avec mon Commodore 64 et dont je n'ai jamais retrouvé la trace papier...