Il y a déjà un moment que j'avais mis hors ligne un certain nombre de billets. Soit parce qu'ils ne correspondaient plus à ma nouvelle "ligne éditoriale", soit parce qu'ils évoquaient des actualités largement périmées renvoyant sur des sites qui avaient, eux même, fait le ménage.

Donc, j'avais écarté tout ce qui pouvait parler de notre tsar Nicolas, de ses concurrents et de leurs vassaux, tout ce qui se bornait à citer des extraits d'autres blog, tout ce qui formalisait mon agacement face à la folie de monde et la bêtise humaine sans faire avancer le schmilblic.

Le choix d'une telle pacification pour faire de cet endroit un espace plus détendu me correspondant finalement assez bien, je suis passé à une phase plus définitive sans le moindre regret : 53 billets poubellisés qui ont entraîné l'effacement de seulement 12 commentaires. C'est dire l'impact de ma pensée sur les restes du monde... héhé...

Nettoyage qui correspond à la disparition d'environ 2 400 000 éléments binaires. Des 0 et des 1 regroupés par paquets de 8 (d'où le titre "300 kilos"). Des trucs virtuels stockés quand même sur des machins qui tournent, chauffent et sifflent parfois quand ils sont fatigués.

Et, du coup, je me sens plus léger. Je me prépare joyeusement à vous offrir d'autres... heu... ensembles ordonnés de photons digitalisés.

Comme quoi vouloir être léger ne veut pas nécessairement dire vouloir parler simplement...