80 centimètres de haut, 6 mètres de long, 2 mètres de large.
C'est un peu fouillis, un peu jungle...
Il faut presque se frayer un chemin au coupe-coupe
pour ramasser les courgettes
mais c'est efficace et d'un excellent rendement.
Méthode utilisée pour obtenir ce buisson... :
- trois trous peu profonds (2 à 3 cm) dans la terre fraichement retournée,
- trois ou quatre graines (technique dite "en poquet") dans chaque trou,
- on rebouche,
- une toile de jute bien arrosée recouvre les emplacement,
- surveillance et arrosage (si besoin) jusqu'à la germination et suppression des toiles,
- mise en place de pièges à limaces : pots de yaourt remplis au tiers de bière, enterrés à ras du sol et recouverts d'une pierre plate inclinée pour laisser passer les bestioles mais pas la pluie,
- et on laisse faire la nature en inspectant les pièges de temps à autre (vidage et remplissage).
Pas de suppression (= "éclaircissage") des pieds en trop (c'est là l'originalité de "la méthode") ni d'arrosage (sauf si plus d'une semaine sans pluie) car cette partie du terrain est plus humide : grâce à la pente, à la proximité du puits perdu et au fait que c'est à cet endroit qu'il y avait le tas où nous avons entreposé l'herbe de tonte pendant plusieurs années. Tas qui avait le volume d'une petite voiture. Terre superbe et moins argileuse qu'ailleurs.
Quelques courgettes laissées sur le bord du chemin...
Des courgettes qui ont voulu se faire plus grosses que le bœuf, des zeppelins difficiles à utiliser ou à offrir à l'entourage, des jéroboams d'une quarantaine de centimètres au moins.