Je dois dire que sur ce coup là je suis plutôt fier.

Contexte : des problèmes internes au bonhomme suite à des réactions personnelles très négatives face à certaines attitudes récentes de certaines personnes de mon entourage. Réactions que j'espère avoir gardées en dedans... Des pensées dont je ne suis pas très fier, des nuits à ressasser ça sans pouvoir/oser vouloir en parler... Bref, besoin de retrouver la paix.

Bon, je sais, ce ne sont que des broutilles, des comportements incorrects (aïé, v'là-t-y pas que je recommence) à mes yeux mais qui sont passés comme une lettre à la Poste auprès des autres. Du coup, remise en cause personnelle en dedans de l'intérieur de mon moi profond. C'est moi ou c'est eux ? Semble que ce soit moi.

Faut dire que je suis très susceptible avec une propension à juger sévèrement les autres. Pour oublier sans doute mes propres défauts et me rassurer en pointant la paille... tout ça.

Bref, retour aux fondamentaux et, coïncidence heureuse, lectures biens choisies dont l'excellent "Le Christ philosophe" de Frédéric Lenoir. Livre cité dans un billet récent d'un blogueur que je lis quotidiennement avec plaisir. Je ne veux pas faire de prosélytisme. Je crois que ce livre mérite d'autant plus votre attention que sa lecture va en gratter plus d'un à la foi du charbonnier, bien pétri de certitudes et/ou membre du clergé.

Un retour aux fondamentaux, je vous dis. Et un travail sur moi, tout seul, dans mon coin.

Et où c'est-y que je trouve cette fierté énoncée dans le titre ?

Ben tout simplement en me sortant les mains des poches et, pour finaliser ma renaissance fragile, en me lançant dans mon premier gâteau à base de farine (ingrédient que je ne manipule habituellement que pour la cuisson des poissons, des escalopes et du foie) et de sucre et de chocolat et d'œufs dont les blancs ont été montés en neige (une première également) et de... courgette.

Je suis parti d'une recette signalée par Flo dans un commentaire récent. Recette testée avec réticence par Mme Mirovinben (non pas pour la présence de courgette, mais à cause de la liste des autres ingrédients et des proportions qu'elle jugeait inhabituelles). Recette que j'ai transformé avec l'innocence du débutant qui ne doute de rien en "mixant" trois recettes différentes. Je n'ai pas encore goûté, l'objet du délit est en train de refroidir.

La photo qui illustre ce billet n'est pas un écran de télé, juste le devant du four en pleine action. Auto-portrait d'un Mirovinben assis en tailleur pour se mettre au niveau et tenter d'immortaliser la cuisson du bouzin.

Si le gâteau est bon, je pondrai un billet avec les ingrédients, les proportions, le temps de cuisson et les premières impressions des kamikazes qui l'auront... heu... dégusté (ou dé-goûté).

J'ai profité de l'absence pour la journée de Mme Mirovinben (à propos, j'ai lâchement et goûlument mangé des frites ce midi)... Ce sera la surprise en rentrant ce soir... Une façon comme une autre de fêter nos 26 ans de mariage.