Jamais nommée dans ses romans et nouvelles... La rue de mon enfance.
Rappelez-vous, j'ai écrit récemment :
A propos des rues de Paris citées dans beaucoup des écrits de Simenon, j'ai constaté avec consternation une grande absente. Faudra que j'y revienne prochainement.
Ben j'y reviens.
Né à Dijon en juillet 1951, j'ai suivi mes parents à Paris quand mon père y a été muté début 1952. Du coup, j'ai vécu peu ou prou les sept premières années de ma vie à Montmartre. Rue Custine. La grande absente des écrits de Simenon.
Nous vivions dans un "deux-pièces-cuisine" plutôt sombre, aux fenêtres donnant sur une cour intérieure, un "deux-pièces-cuisine" plutôt exigu et chauffé en hiver par un poêle Godin alimenté en boulets d’anthracite que mon père remontait de la cave chaque jour.
C'était le Montmartre des années cinquante. L'école maternelle rue Ferdinand Flocon, l'école primaire rue du Mont-Cenis, quelque part entre deux des fameux escaliers de la Bute, Le Sacré-cœur où nous allions à la messe tous les dimanches, le square Suzanne Buisson où ma mère m’emmenait dès qu'elle le pouvait. La rue Lepic, la rue Caulaincourt, le moulin de la Galette, la vigne...
Les autobus à plate-forme avec le contrôleur qui tirait la chaîne, les wagons du métro avec les pistons qui fermaient les portes et les banquettes en bois, les poinçonneurs de la RATP, les 4CV Pie de la police avec leur deux couleurs noir et blanc et leurs portières échancrées...
Bref, pleins de noms, plein d'images, des souvenirs que la lecture des romans de Simenon et les enquêtes de Maigret ont fait remonter à la surface.
1. par mimite, le samedi 29 juin 2019 à 09h00 commentaire
"Et comm' ell' suivait chaqu' soir la rue Custine...."
C'est elle qui avait de tous petits petons, tétons, menton et qui était frisée comme un mouton!
Valentine est une chanson française légèrement grivoise et humoristique interprétée par Maurice Chevalier en 1925. Composée par Henri Christiné avec des paroles d'Albert Willemetz, elle fut un triomphe pour Maurice Chevalier, dont elle contribua à lancer durablement la carrière. (Wikipedia)
2. par mimite, le samedi 29 juin 2019 à 09h07 commentaire
C'est elle qui avait de tous petits petons, tétons, menton et qui était frisée comme un mouton!
Mais elle n'était pas de Simenon...
3. par Franck, le samedi 29 juin 2019 à 09h10 commentaire
Il y a un excellent restaurant italien dans la rue Custine : Il Padrino, leurs pâtes sont à tomber !
4. par Gilsoub, le samedi 29 juin 2019 à 13h45 commentaire
Ta description pourrait faire un début d'un roman de Siménon
5. par marielouis, le samedi 29 juin 2019 à 18h28 commentaire
Je pensais exactement la même chose que Gilsoub !
6. par mirovinben, le dimanche 30 juin 2019 à 05h48 commentaire
mimite, hébé, une chanson légèrement grivoise qui parle de "ma" rue. c'est un scandale ! Bon en même temps Pigalle n'est pas loin.
Franck, merci. Je le note... au cas où.
Gilsoub, ça c'est un joli compliment. Suis pas sûr de pouvoir/savoir l'écrire aussi bien que lui et, surtout, en une semaine comme il le faisait à chaque fois. Tu le veux avec ou sans Maigret ?
marielouis, ça c'est un joli compliment. Suis pas sûr de pouvoir/savoir l'écrire aussi bien que lui et, surtout, en une semaine comme il le faisait à chaque fois. Tu le veux avec ou sans Maigret ?
7. par Gilsoub, le dimanche 30 juin 2019 à 12h39 commentaire
Chiche ?
Je le veux comme tu le sens parce que l'air de rien, tu as un joli brin de plume
8. par mirovinben, le lundi 01 juillet 2019 à 05h46 commentaire
Ben, en fait, même si j'apprécie énormément ton "tu as un joli brin de plume", je ne me sens pas de me lancer dans l'écriture d'une nouvelle ou d'un roman. Le brin de plume ne suffit pas, faut aussi une histoire. D'autant que les "zayandroi" n'apprécieraient probablement pas que je ressuscite Maigret.
Donc je vais humblement me cantonner à quelques lignes de ci, de là. Avec ou sans photo.