Nuits chaudes, poisseuses, caniculesques
voisinage bruyant, dissipé et sans masque.

Chaud dedans, chaud dehors, grand courant d'air,
ventilation des neurones, agacement toujours là.

Mais pourquoi ce manque de gestes barrières,
ce déni si vacancier, cette déraison surprenante,
cet individualisme et cette légèreté déconcertante ?

Pourquoi se contraindre à l'isolement
alors que les autres s'agitent, se côtoient,
et se touchent sans s'inquiéter ?

Suis-je jaloux de leur façon de vivre, de leur insouciance ?

Je n'ai pas la réponse.
Je préfère regarder le ciel.