Même plate-bande peuplée de narcisses qu'ici.
Mais là, c'est une chenille qui joue à la dentelière
27/04 : entregent
Je pense avoir de la répartie même si la réplique idéale et définitive arrive parfois trop tard. Je pense avoir aussi des capacités à me lier aux autres, n'étant pas très timide, au risque d'accaparer la conversation avec mon bavardage.
Par contre, j'obtiens rarement ce que je désire. Sans doute parce que je ne demande pas ou ne sais pas demander. Et si par hasard j'avais désiré aujourd'hui un mot obsolète, ce n'est pas ce que j'ai obtenu : dans mon vocabulaire, l'entregent est usuel, usité, pas usé.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Entregent : adresse à se conduire dans le monde, à se lier, à obtenir ce qu’on désire.
Attractif
L'escargot est mini, le narcisse bien appétissant.
26/04 : blandices
Toutes les formes de blandices sont les bienvenues ici.
Sans modération.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Blandices : ce qui attire, séduit, par des caresses. flatteries, charmes, jouissances.
25/04 : jocrisse
"Bande de jocrisses !" fleure bon le Capitaine Haddock.
Si ce mot m'est familier à l'oreille en tant que Tintinophile, la notion de "benêt s’occupant des soins du ménage qui conviennent le moins à un homme" me dérange. Rien ne devrait être indigne d'un homme dans sa participation aux tâches ménagères.
Par contre je reste un bel exemplaire de jocrisse vu que je me considère comme un benêt se laissant gouverner par Mme. Je râle souvent, je rue dans les brancards mais, au final, j'obtempère.
En général.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Jocrisse : benêt se laissant gouverner, ou s’occupant des soins du ménage qui conviennent le moins à un homme.
C'est ouvert !...
Première fleur de pommier fraîchement ouverte
(photo prise il y a 20 minutes)
24/04 : caliborgnon
Alors, là, c'est fastoche d'illustrer cet obsolète par du vécu récent.
Outre un vieillissement de ma vue (et de mes points de vue) lié à mon obsolescence programmée, inévitable, fatidique et emmerdante, il y a le dépistage récent d'un problème de convergence de la vision à 2 mètres.
Défaut ancien jamais découvert jusqu'à présent alors que ma vue se dédouble depuis peu quand je marche ou tond plus d'un quart d'heure. De nouveaux verres et un nouveau montage semblent bien corriger le schmilblic.
Je suis un caliborgnon avec lorgnons
ni trop borgne ni trop grognon.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Caliborgnon : qui voit mal.
23/04 : imboire
C'est le moment. La nurserie est en place
Mme Mirovinben a aligné devant la porte fenêtre côté Ouest, sur une petite table ad-hoc, tout une série de pots de yaourt garnis de terreau accueillant des graines d’œillet d'Inde, de thunbergia, d'ipomées et, surtout car plus roboratives que les fleurs précédemment citées, de tomates et de betterave rouge. Les autres graines de plantes (principalement courgettes, potimarrons, petits pois, haricots verts) seront directement semées sur place dans le potager.
Le tout imbu d'eau régulièrement et avec soin.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Imboire : humecter de.
Bientôt
Bientôt un pommier en fleur, bientôt une lumière plus printanière...
(photo prise aujourd'hui vers 09h35)
22/04 : randon
Cet obsolète a deux sens. Dont un qui m'inspire, issu du "random" anglais : hasard, imprévisible.
Malheureusement ce n'est pas celui choisi par le maître de cérémonie avec cet "impétueux" qui me dérange. J'y vois du violent, de l'inexorable, de l'obligatoire. Comme ce ravinement exaspérant quand l'abondance de pluie fait descendre le gravier de l'allée pentue menant à l'arrière de la maison. Sans cesse à remonter. Genre tonneau des danaïdes.
Alors que le hasard apporte une note de fantaisie, donne de la variété à certains jeux, fait espérer un pactole au rêveur...
Dommage.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Randon : course impétueuse, afflux impétueux.