Mais que vient faire ce galapiat de hashtag dans une si joyeuse farandole d'éléphants roses fêtant la fin des 366 alphanumériques ?
Éléphant, farandole, galapiat et hashtag.
Mes 314 participations aux "366 alphabétiques".
A partir du 1er janvier 2016, le quotidien est devenu hebdomadaire...
Le calendrier des différents mots est disponible ici.
Mais que vient faire ce galapiat de hashtag dans une si joyeuse farandole d'éléphants roses fêtant la fin des 366 alphanumériques ?
Éléphant, farandole, galapiat et hashtag.
J'affirme haut et fort, sans le moindre balbutiement même sous la caresse insistante d'une acrobate amoureuse, que l'urine très xanthine de ce yack dément l'idée que ce sont les zébus qui pisseraient le plus jaune.
Xanthine, yack, zébu, acrobate, balbutiement, caresse et dément.
Ce serait bien agréable de bénéficier d'une ubiquité même temporaire pour avoir enfin une bonne raison d'être aussi un saltimbanque en vadrouille et de recueillir les "wahou" d'au moins quarante enfants enthousiastes...
Quarante, raison, saltimbanque, temporaire, ubiquité, vadrouille et wahou.
A la maison, je me souviens que Papa pratiquait la jalousie. Ce n'est pas qu'il aurait voulu posséder mon kaléidoscope ou nager aussi mal que moi. Son obsession était d'avoir toujours raison sur tout. Rien de langoureux, que du raide et de l'abrupt.
Jalousie, kaléidoscope, langoureux, maison, nager, obsession et papa.
Ah !... Les délices d'un câlin bien chaud ou la fantaisie d'un gag, fruit d'un hasard facétieux... Que du bonheur. Sauf que, voulant mettre sur un même pied d'égalité chaque mot du jour de cette semaine, je me sens bien perplexe devant l'usage d'une idole.
Câlin, délice, égalité, fantaisie, gag, hasard et idole.
Baguenauder pendant les vacances plutôt que d'écouter le propos très abscons aux emphases wagnériennes du proprio nouveau riche d'un trop gros yacht ou de noctambuler comme cet espèce de zèbre famélique, membre d'un groupe d'abrutis zieutant toute la nuit des films classés X.
Vacances, wagnérien, x, yacht, zèbre, abrutis et baguenauder.
J'aime le panorama embrassé depuis ce quai au bord du Doubs, tamisé par une brume légère qui descend de l'ubac voisin. J'évite ainsi de racornir ma vision chaotique du monde en m'apportant la sagesse d'une objectivité sereine et dépolluée.
Objectivité, panorama, quai, racornir, sagesse, tamiser et ubac.
L'idéal serait que je lâche totalement prise en fuyant cet affichage répétitif du déferlement quotidien de haine mondialisée. A la place et par la magie des petits bonheurs, je veux jalonner mes chemins de perles de nacre. Notamment en dégustant un des derniers kakis de notre jeune plaqueminier.
Haine, idéal, jalonner, kaki, lâche, magie et nacre.
Dans notre famille, nous avons appris à éviter toute gabegie alimentaire car les privations et les dangers vécus par nos parents pendant la guerre n'étaient pas de la bagatelle ni leurs souvenirs des calembredaines. En ce temps-là, ils auraient sans doute souhaité vivre en Suisse, pays des edelweiss, et pouvoir se régaler de desserts délicatement abricotés.
Abricoté, bagatelle, calembredaine, danger, edelweiss, famille et gabegie.
Des bisous en 2015
pour un 2016 pacifié,
plaisant, fraternel
et respectueux.