Je suis l'heureux propriétaire d'un terrain d'une surface qui... heu... comment dire... est "nécessaire et suffisante" pour affirmer que les opérations de tonte occupent une grande partie de mon activité dehors.

Actuellement, c'est tous les dix jours que je dois sortir la tondeuse... Plus souvent c'est gaspiller de l'essence, moins souvent, c'est être obligé de ramasser l'herbe coupée... avec ou sans bac de récupération.

Certes j'ai récupéré des précédents occupants une auto-portée mais l'engin est vieillissant (15 ans) avec des arrêts intempestifs dû à un carburateur parfois réfractaire au "sans-plomb". Quand on sait que mon terrain est en pente et que la panne survient le plus souvent tout en bas, le plus loin possible de la maison et du garage, on peut comprendre que je préfère l'usage de l'auto-tractée, plus légère, plus récente, plus docile... surtout pour faire le tour des arbres fruitiers qui parsèment le terrain.

J'ai fait, pour m'amuser, un rapide décompte de la distance parcourue pour tondre : 5 kilomètres... Durée nécessaire et minimale (herbe coupée laissée sur place) : 2h30. Ce qui fait un royal 2 km/h... pas prêt d'être flashé par la maréchaussée.

Si j'ajoute le fait que j'assure le service minimum chez mes voisins pour qu'ils puissent, lorsqu'ils viennent dans la Comté, profiter d'un terrain ne ressemblant pas trop à une jungle, j'ai un certain nombre de pas à faire à chaque sortie...

Mauvaise nouvelle : il semble que je sois en train de développer au niveau des yeux une allergie aux poussières soulevées lors de la tonte. Déjà que je porte un casque anti-bruit, va me falloir un masque de plongée. Va me falloir songer à regarder sur internet le prix d'une combinaison de cosmonaute d'occase ou une tenue de scaphandrier ou...

A moins que ce début de conjonctivite soit du à la sueur qui coule abondamment du front vers les paupières. Dans ce cas, tout effort physique doit m'être évité. Moi qui déteste les efforts physiques, ça tombe bien... Ou alors envisager le port d'un bandeau en serviette éponge comme les tennismen... Manque plus q'un survêt et je suis déguisé en sportif... Beurk.

Bonne nouvelle : après un remisage de 2 ans de l'auto-portée, un nettoyage du moteur et un changement de batterie, j'ai pu la redémarrer sans soucis et, du coup, après un essai prolongé et concluant, je compte m'en servir au moins pour la partie dégagée du terrain, celle qui n'a pas d'arbres.

Voili voilà... Tout le monde ne s'appelle pas Attila.