Fils-cadet est doublement "métalleux".

D'abord parce qu'il aime le hard-rock tendance lourde. Chanteur (je ne sais pas si c'est la bonne dénomination... "crieur" peut-être ou "gutureur") d'un groupe dijonnais et suffisamment accro pour être allé avec des copains jusqu'au nord de l'Allemagne assister fin juillet au Wacken Open Air.

Et ensuite, parce que passionné par tout ce qui touche au Moyen-Age, il a décidé de se construire une cotte de mailles en métal.

A l'occasion d'un bref séjour chez nous, il a amené son matériel pour profiter de l'outillage disponible. Du coup, je l'ai aidé et en ai profité pour prendre quelques photos.

D'abord il faut confectionner des anneaux en masse. Une tige métallique percée à une extrémité dans lequel on bloque du fil de fer... L'autre partie de la tige est insérée dans le mandrin d'une perceuse solidement amarrée sur l'établi.

Il est préférable que la perceuse soit munie d'un variateur de vitesse que l'on prend la précaution de régler au minimum.

Et il vaut mieux être deux : un qui pilote la perceuse et l'autre (muni de gants en cuir) qui guide le fil pour afin qu'il s'enroule régulièrement sur la tige.

Ensuite sectionner chaque spire ainsi obtenue avec une bonne pince coupante... Ce travail demande à la fois force et adresse.

En profiter pour écarter légèrement les deux extrémités de chaque anneau pour faciliter son assemblage ultérieur.

Il faut alors insérer les anneaux les uns dans les autres...

Fils cadet utilise la technique de la cotte de mailles annulaire “quatre en un” où chaque anneaux est solidaire de 4 autres.

Après, s'armer de patience. Je lui souhaite d'avoir un patron aux bonnes dimensions car ça ne se détricote pas comme un "vulgaire" chandail.

J'ignore ce qu'il en fera, une fois terminée mais j'ose affirmer que sa cotte aura la cote.