Je m'efforce de me lever plus tard. Croyez moi (ou pas) : c'est fatigant...
Je m'explique...
Pendant de nombreuses années, j'ai pris le pli de me lever tous les matins vers 05h00. D'abord parce que je n'ai jamais été du soir, ensuite parce que j'aime le silence du matin dehors comme dedans. Ensuite, avec la découverte d'internet et des débits relativement faibles des débuts (24Kbits/s), les serveurs étaient plus disponibles tôt que tard.
Cette nouvelle habitude a été validée par l'avantage professionnel d'être sur site avant mes collègues.
En effet, à la fin des années 90, j'avais la responsabilité d'une salle informatique avec des serveurs qui demandaient relances et/ou sauvegardes plus ou moins manuelles avant l'arrivée des utilisateurs. Pas d'appli bloquées, des machines disponibles pour le travail de la journée. Dans un centre de facturation, ça avait son intérêt.
Dans le boulot qui a suivi, j'ai pu ainsi traiter mes dossiers à tête reposée avant l'appel des techniciens, des commerciaux et des clients.
Et dans le dernier job (avant mon départ en pré-retraite) j'ai pu assurer la maintenance de l'intranet dont j'étais le webmestre régional ainsi que les différentes mises à jour du site principal. Tout frais, tout propre avant les premières connexions du matin.
Seulement voilà... Ca fait de sacrées matinées et de magnifiques coups de pompe vers 17h00... Et une envie irrépressible d'aller me coucher vers 21h00. Voire avant.
Fallait que ça cesse.
Depuis deux mois, je m'entraîne à me lever au plus tôt à 07h00. J'arrive même parfois à faire la grasse matinée jusqu'à 08h00.
Certes, les fins de nuits (à partir de 04h00) sont morcelées, mais je redécouvre le "plaisir" des rêves courts, nombreux et foutraques que le demi-sommeil du matin génère.
Par contre il faut surtout évacuer, avant qu'ils ne s'installent trop bien, tous les soucis, les projets, les cogitations, les recherches de solutions aux problèmes de la veille... Et ne pas tenir compte de mouvements intestinaux divers et intempestifs qui se déclenchent à ce moment là ainsi que l'appel au secours d'une vessie bien remplie.
Épuisant...
1. par Mitternacht, le vendredi 27 novembre 2009 à 11h15 commentaire
Quid de la tite sieste ? Mon drame à moi, c'est que j'aime les débuts de matinée et les longues soirées. Une petite sieste sur les coups de 13h-14h, en profitant de la torpeur post-déjeuner, ça marche bien pour profiter de sa soirée tout en se levant tôt
2. par Flo, le vendredi 27 novembre 2009 à 11h17 commentaire
tu ne devrais pas resister à l'appel au secours de la vessie ...
qu'est ce qu'on dort bien après....
je passe pour une extraterrestre car quand j'ai beaucoup de boulot, je fais mes "heures sup" le matin. je peux arriver au boulot à 7h, car je déteste par dessus tout partir tard du boulot le soir.
j'arrive en temps "normal" à 8h15 et je suis bien souvent seule presque une heure.... quel plaisir d'être peinarde sans téléphone !
3. par mirovinben, le vendredi 27 novembre 2009 à 13h18 commentaire
Mitternacht : Ah la sieste… Beau sujet de réflexion et super programme ! Je dois reconnaitre que depuis mon passage à ce nouveau rythme, j’en ai moins besoin. Sauf quand je complète mon repas d’un bon vin (pas toute la bouteille quand même).
Pendant longtemps j’ai cru être atteint de “narcolepsie post-prandiale”. Je croyais que c’était dû uniquement à mon lever très matinal et à mon gros appétit… Bé non : en fait j’ai juste le “vin sommeilleux”…
… à présent
Flo : mais c’est que je ne résiste pas ! Et je me lève vers 04h00 (on ne se refait pas). Mais, et c’est là que tout change : je me recouche et me rendors !
Quand à faire les heures supp en début de journée, je confirme le “quel plaisir d’être peinard(e) sans téléphone”.
4. par saperli, le vendredi 27 novembre 2009 à 19h09 commentaire
ah mon pauvre, tout ça m'a fatigué, tiens, je vais me coucher....