Il y a des choses étonnantes dans l'univers du "Bio".
Ce matin (photo prise il y a 30 minutes), j'ai voulu accompagner mon café par quelques biscuits aux pépites de chocolat. En attendant que l'ordi démarre, j'ai lu la liste des ingrédients...
Surprise !
Tout n'y est pas issu de l'agriculture biologique comme la lécithine de soja ou les poudres à lever. Pourquoi pas. Sauf que là, quelque part dans la liste, un truc me choque.
Cherchez bien...
Bingo !
"matière grasse végétale* (palme)"
Une huile de palme qui provient, certes, de cette fameuse agriculture biologique (astérisque)... Mais, quand même, persister à utiliser ce genre de produit alors que beaucoup de nutritionnistes nous dissuadent de le faire, c'est fort de café !
En même temps, de la merde bio, c'est bio mais pas bon.
Effet d'optique : la deuxième photo (en fait, juste un détail de la première) avec son sujet incliné donne l'impression que la photo l'est également dans le corps du billet. Ça le fait chez vous aussi ?
1. par Alexanne, le dimanche 29 mai 2011 à 09h45 commentaire
Oui, ça le fait aussi chez moi
au fait, c'est quoi ce "-40 jours" ? un autre effet d'optique ??
2. par Cunégonde, le dimanche 29 mai 2011 à 09h52 commentaire
Faut plus en manger, rien de tel que les tartines !!
3. par mirovinben, le dimanche 29 mai 2011 à 10h07 commentaire
Alexanne : -40 ? 0 = 60 (et je m’éloigne en sifflotant)
Cunégonde : sans aucun doute ! Ou acheter des biscuits ailleurs.
4. par Tomek, le dimanche 29 mai 2011 à 11h07 commentaire
et le fait de la déforestation massive due à la plantation de palmiers à huile... les produits manufacturés bio ne sont pas forcément mieux ni meilleurs que les autres.
5. par jathenais, le dimanche 29 mai 2011 à 11h52 commentaire
Malheureusement, je ne débarrasse pas du sentiment que la mention bio sert trop souvent d'excuse à un prix de vente notoirement plus cher. Et les rares trucs que j'ai goûté chez une amatrice du genre, c'était ... fade dans le meilleur des cas, franchement mauvais le plus souvent (le pompon revient à ces espèces de gaufres blanchâtres sensées remplacer son pain, pouah, c'est quoi cette merde ???).
Du coup je viens de lire la composition de mes petits gâteaux fourrés goût chocolat d'une marque anglaise distribuée depuis peu par ce bon edouard :
flocons d'avoine (27%), huile végétale, sucre, farine complète de froment (17%), maltodextrine, cacao maigre (3,5%), sirop de sucre partiellement inverti, lactose, poudres à lever carbonates acide de sodium, carbonate acide d'ammonium, lait écrémé en poudre, sel, amidon de blé, arômes naturels. Peut contenir des traces de fruits à coques.
"sans matière grasse hydrogénée", bon, je ne sais pas si j'ai de l'huile de palme, mais au moins j'aurais pas de cancer des artères bouchées...
Et je vais faire des gâteaux pour ma conso du reste de la semaine, au moins je saurais à peu près ce que je mets dedans !
bon dimanche tout le monde, et bonne fête si des mamans passent par là
6. par mirovinben, le dimanche 29 mai 2011 à 12h59 commentaire
Tomek, c’est complètement vrai. Et je déteste l’idée même d’avoir de l’huile de palme dans ce que je mange, le principe des bio-carburants (la vraie fausse bonne idée), le scandale de la conso de riz en Afrique, bref tout ce qui remplace les cultures locales et traditionnelles qui permettaient une autosuffisance.
jathenais : je crois que les gaufres blanchâtres dont tu parles sont à base de riz soufflé. Sans goût.
Je ne suis pas un “bio-addict” mais plutôt un locavore, partisan d’une agriculture au moins raisonnée à défaut d’être bio et soucieux d’ingérer le moins possible de pesticide, bisphénol et autres molécules ô combien pratiques mais si polluantes.
7. par jathenais, le dimanche 29 mai 2011 à 13h12 commentaire
Ah c'est du riz soufflé... ben c'est pas bon
j'aimerais que ce soit vraiment sans goût, mais ça ressemble vaguement à du carton prémâché, enfin, rien de bien agréable...
Je te suis sur le principe de maîtriser au mieux ce qui se cache dans nos assiettes, malheureusement, je me vois souvent contrainte de ne pas faire la fine bouche, et acheter ce que je peux me payer... prenons un exemple tout con : le poulet. Quia pris une baffe en terme de prix, entre nous, c'est scandaleux (ça le serait moins si la proportion revenait au producteur, mais je crains qu'ils n'en tirent qu'une mince partie). Mon poulet donc. Au coeur de ma jolie et verte Auvergne (enfin, verte et jaune, même si nous sommes une région encore épargnée, c'est pas brillant non plus), sont produits quelques volatiles à la chair savoureuse, élevé au grand air de nos campagnes, et même souvent avec un peu de grains, des ptits vers, du vrai manger à poules quoi (pas que, mais bon, quand même). Ben mon poulet produit à un jet de pierre de chez moi, il essaye quand même de me le vendre pas loin de deux fois plus cher qu'un Loué labellisé ! Vous me direz qu'il est toujours mieux de prendre un Loué qu'un PAC du bas de rayon et de la gamme qui n'a connu que la lumière des batteries, je suis d'accord. Mais quand même, mince, y'a de l'abus !
Les fruits réservent par contre quelques surprises. J'évite le marché de la ville, si quelques productions sont effectivement très locales, c'est sur quelques produits seulement, et je passe volontiers sur un aspect non formaté, moins sur les fruits déjà passés avant d'arriver chez moi ! Mais mon edouard du coin me propose dans sa marque premier prix pas cher, par exemple, des pommes golden. Mon fils adore les pommes golden (ils en ont des rouges aussi parfois, mais plus inégales en qualité, et dont j'ai oublié la race). Quelle ne fut pas ma surprise de m'apercevoir que ces pommes là venaient d'une soixantaine de kilomètres seulement ! Et en plus elles sont bonnes !Ils organisent aussi parfois des ventes directes. Le producteur emmène des caisses pleines, ça sent bon, c'est pas calibré, et c'est pas cher ! Il reste même parfois un peu pour raconter ses arbres aux curieux de passage.
Sinon, y'a le jardin de papa aussi, et bientôt mon balcon, aux courgettes prometteuses, et tomates qui se font désirer !
8. par mirovinben, le dimanche 29 mai 2011 à 17h49 commentaire
Concernant la consommation de viande, notamment de poulet, je préfère acheter deux fois moins souvent et me régaler pour deux fois plus cher (et je ne suis pas sûr que ça soit le cas, ne connaissant pas les tarifs de grande surface) d'un poulet de Bresse acheté au marché le samedi auprès de l'éleveur. En général une bestiole d'au moins 2kg... Rôtie au four, sans matière grasse ni sel ajouté. Un délice qui compense superbement son prix.
En résumé : moins souvent mais meilleur.
9. par jathenais, le dimanche 29 mai 2011 à 18h04 commentaire
Certes, mais ne tenant pas à devenir végétarienne, et à ce que mes gosses mangent varié un peu quand même, après avoir proscrit le poisson, quasiment oublié le goût du boeuf, il ne nous reste que poulet et porc... patience, bientôt le retour aux classes pauvres du XIXème : un vague bout de viande bouilli le dimanche. On en est pas loin