Comme à chaque fois que nous faisons un saut à Dijon, nous ramenons des objets qui n'ont pas vocation à rester là-bas. Histoire de laisser toute sa place à Fils-Cadet. Après une période "livres" qui a nécessité la mise en place de rayonnages protecteurs et suffisants, nous en sommes au rapatriement des Lego.

Ce système de construction est arrivé dans ma famille vers 1961 et s'est enrichi progressivement d'années en années, passant de ma génération à celle de mes enfants. Avec un enthousiasme jamais démenti... et une grande gourmandise de ma part.

J'ai toujours aimé jouer avec et j'ai aidé avec beaucoup d'enthousiasme la jeune génération à lire une notice, à maîtriser l'espace et les contraintes techniques. Je les ai convaincus de ne pas ranger par boîte/modèle mais d'accepter de tout mettre en commun dans des casiers achetés pour, en classant par formes, couleurs, tailles... Cette décision a été déterminante pour accroitre leur inventivité.

Au fil du temps, nos Lego se sont sophistiqués pour passer aux Lego Technic (génialissimes) en passant par la case ferroviaire. Au fil du temps, il y a eu comme un laisser-aller du côté rangement et tri. Certains modèles difficiles sont restés "construits" et ont pris la poussière, d'autres se sont vu éclatés dans différents endroits de leurs chambres.

J'ai donc entrepris de vérifier que rien ne manque en reconstruisant les modèles puis en les "déconstruisant" avant rangement. Personne ne m'a contraint de le faire et j'avoue avoir retrouvé mes compétences très rapidement. Sans oublier mon âme d'enfant.

La photo qui illustre ce billet n'est qu'une vue très partielle du chantier. D'autres boîtes attendent, d'autres casiers baillent d'ennui. Et je suis toujours épaté à propos de la capacité du cerveau humain à distinguer très rapidement formes et couleurs dans ce foutoir.