Franck préfère que l'on parle aujourd'hui du rapetassage d'un texte plutôt que celui d'une vieille chaussette. Soit.
Donc, comme à chaque fois, je pianote frénétiquement au rythme de mes pensées. Mots en vrac, propos alambiqués, syntaxes approximatives, ne rien omettre. Ensuite nombreuses relectures. Comme à voix haute mais muet. Pour trouver un rythme. Et je remplace, déplace, supprime. Beaucoup. Marche avant, marche arrière.
Comme une des consignes est de ne pas dépasser les 100 mots, j'élague enfin. C'est douloureux mais je réalise que c'est franchement jouissif.
Ma participation du jour au "366 obsolètes à prise rapide".
Rapetassage : corrections successives dans un texte.
1. par Obni, le mardi 05 février 2013 à 08h04 commentaire
Ah ! Cette consigne de ne pas dépasser les 100 mots ! Je n'aime pas beaucoup ce côté Twitter dans une contrainte si longue dans la durée… Je ne connaissais pas le mot "rapetassage"… Je suivrais tout cela avec grand intérêt et pourquoi pas rédigerez de temps à autres un petit texte d'accompagnement aux valeureux marathoniens…
2. par Cunégonde, le mardi 05 février 2013 à 08h56 commentaire
Vu la longueur de mes textes, ce n'est pas ce qui me pose problème.
3. par mirovinben, le mardi 05 février 2013 à 09h06 commentaire
Obni, cette consigne peut, comme toutes les autres, être omise ou transformée. Malgré tout j’ai très envie de ne pas dépasser ces fameux 100 mots.
Par contre, je ne suis pas sûr (je crois même que ça m’est impossible vu la vie que je mène) de pouvoir respecter celle-là :
Je veux bien écrire au jour le jour sans bidonner mais pas transcrire des faits précis. Pour l’instant, je prends le mot au réveil et je le malaxe, le triture, fait éventuellement quelques recherches jusqu’à que je trouve une accroche et un contenu qui me convienne.
Quoiqu’il en soit, c’est un jeu sans censeur. Et je trouve sympa que des contributeurs qui hésitent à s’engager puissent en effet picorer un mot de-ci de-là…
Plus on est de fous, plus on rit.
Cunégonde...
4. par JYP, le mardi 05 février 2013 à 09h10 commentaire
Je ne dirais qu'un mot : "abracadabrantesque" !
5. par Gilsoub, le mardi 05 février 2013 à 10h05 commentaire
Voila qui finalement nous donne un texte court et plein d'entrain
6. par Franck, le mardi 05 février 2013 à 10h48 commentaire
Personnellement je vais prendre quelques distances avec la limite des 100 mots, ou plutôt ça sera environ une centaine de mots, parfois plus (voire beaucoup plus), parfois beaucoup moins.
J'ai, je crois, toujours eu entre 90 et 99 mots pour les 366 réels, avec parfois quelques difficultés à "élaguer" !
7. par mirovinben, le mardi 05 février 2013 à 12h38 commentaire
JYP... un seul mot certes, mais quel mot !
Gilsoub : voui, moi qui suis très "mot obsolète de demain", ça m'oblige à la concision.
Franck, je tiens à te remercier chaleureusement pour ton excellent plugin "word count" pour Dotclear qui compte les signes, les mots et les feuillets. Mais je me demande s'il ne dérape pas un peu quand on met des "doubles quotes" de part et d'autre d'un mot tout en utilisant ton excellent plugin "Typo" qui transforme ces "double quotes" en guillemets... Genre trois mots au lieu d'un... ???
8. par Franck, le mardi 05 février 2013 à 14h09 commentaire
Le plugin "word count" est très probablement perfectible, mais en l'espèce il suffit largement à mes besoins, et comme je code en fonction de mes besoins
9. par Sacrip'Anne, le mardi 05 février 2013 à 14h52 commentaire
Curieusement, j'ai tellement l'habitude d'écrire calibré que ça sort, à quelques mots près, souvent bon
Mais dis donc, si la contrainte t'ennuie mais que tu veux suivre la contrainte bien qu'étant libre de ne pas, tu sais que tu vas te filer le nervousse brèque donne, toi ? (à lire avec l'accent Tontons Flingueurs) !
10. par mirovinben, le mardi 05 février 2013 à 16h28 commentaire
Franck, si tes besoins s'arrêtent avant la non-prise en compte de ce qui n'est pas vraiment des mots, c'est dommage. Il faudra bien que je m’accommode de ce bogue inadmissible...
Sacrip'Anne, la contrainte ne m'ennuie pas, elle m'est juste un chouïa douloureuse en tant que bavard patenté. Elle me dérange juste ce qu'il faut pour que je sorte de mon train train habituel et réactive deux ou trois neurones supplémentaires.
Si tu me branches sur les Tontons Flingueurs, on n'est pas rendu.
11. par Franck, le mardi 05 février 2013 à 16h56 commentaire
mirovinben where is your patch ?
12. par mirovinben, le mardi 05 février 2013 à 17h12 commentaire
Franck, nowhere.
Je vais fouiller pour voir si c'est possible de patcher. Sauf si c'est à base de regexp car là, je nage la brasse coulée.
13. par Franck, le mardi 05 février 2013 à 17h55 commentaire
C'est à base de regexp
14. par Franck, le mardi 05 février 2013 à 17h55 commentaire
Mais plutôt simple.
15. par lynxxe, le mardi 05 février 2013 à 22h01 commentaire
Ah mais, le résultat de l'élagage vaut le coup !
Je pratique un peu comme toi quand j'écris pour le travail, mais je fais plus dans la métaphore culinaire qu'automobile : j'étale la pâte, je fais réduire la sauce, je monte en neige, je pose un amuse-gueule... Faudra que j'essaie si marche arrière marche avant ne fonctionnerait pas mieux... parce que la cuisine des mots c'est très très long.
16. par Gilsoub, le mercredi 06 février 2013 à 00h03 commentaire
Et puis rien ne t'empêche de faire un second billet sans contrainte pour développé ce que tu n'as pu faire en 100 mots Je rigole d'avance en pensant à la signification du mot obsolète suivant
17. par mirovinben, le mercredi 06 février 2013 à 07h07 commentaire
Franck, j'ai essayé (rapidement) et ça n'a pas été concluant. Donc je désactive "Typo" au profit de "word count" qui m'est plus utile actuellement.
lynxxe : merci.
Gilsoub : en effet, je peux. Mais, plus j'y pense plus j'aime cette contrainte des 100 mots. Même pour le pas-si-obsolète-que-ça "faconde" du 06/02.