Petits, mes deux mouflets étaient joliment mafflés, à avoir envie de les bisouiller en permanence tellement c'était bon. Aujourd’hui qu'ils sont grands, minces et barbus, les rondeurs accueillantes ont disparu et leurs joues piquent les lèvres.

Mais je refuse de passer à la poignée de main. Ils restent et resteront mes deux mouflets. Même grands, minces et barbus. Même piquants[1].

[1]"comme leur père" me dit-on.