Que les latinistes me pardonnent la piètre traduction de "vide est mon royaume" dans le titre du billet. Toute autre suggestion est la bienvenue.

Nous avons "tiré les rois" dimanche. A deux. Soit elle était la reine et moi le prince consort, soit j'étais le roi et elle la princesse qu'on garde... Et c'est moi qui ai mordu dans le nounours.

Je suis donc le roi. Avec une couronne trop petite, visiblement destinée à un enfant. A moins que mon orgueil démesuré, ma prétention sans limite et mon côté "faquin" insupportable (même pour moi) aient fait gonfler ma tête comme si elle était ma cheville.

Cheville pas très ouvrière car je suis le roi.
Le roi de quoi ? Pendant combien de temps ?

Le roi de rien, pour très peu de temps : jusqu'au moment de la vaisselle que j'essuie habituellement. Ce qui, compte tenu de la position du dessert dans un menu traditionnel sans café ni digestif, est fort bref.