D'abord il y eu un téléviseur noir et blanc, sans autre connectique que la prise d'antenne et le cordon secteur. Puis la couleur fut. Puis un magnétoscope et le décodeur Canal+. Commença alors le règne sans partage de la Péritel (nom propre) ou Scart (nom commun).

D'abord une prise,
puis deux, puis trois.

Ensuite la TNT, les écran LCD et la stéréophonie pointèrent le bout de leur nez. On parla de HD-Ready et de HDMI. De tout-numérique, avec des contraintes de normes et de droits de duplication. Faut vous dire que dans un monde où le signal ne se dégrade plus au fil des copies, les proprios des œuvres ont pris peur et ont voulu des verrouillages un peu partout.

Puis arriva le Full-HD, la 3D, les écrans aux diagonales vertigineuses et le son 5.1... Immersion garantie, bonheur des yeux, étonnement des tympans. Je parle bien évidemment de la forme et non du fond. Car de la merde en HD reste de la merde, heureusement sans odeur.

De trois prises Scart,
il n'en reste qu'une.
Le duo des HDMI
est devenu quatuor.

A présent, on parle de téléviseur connecté au oueb, de grilles de programmes interactives couplées à des possibilités d'enregistrement sur disque dur interne ou externe au formatage "captif" (les fameux droits des ayants-droit).

On parle d'applications qui peuvent piloter le bouzin depuis une tablette ou un smartphone. On parle de serveur multimédia en réseau local ou dans le nuage. Où le téléviseur, pour peu qu'on sache le lui demander, va piocher vidéos et musiques.

Adieu madame Péritel.
Merci pour tes bons
et loyaux services
pendant vingt-quatre ans.