Vieillir, c'est se retirer progressivement du monde des apparences.
Goethe
9 réactions
1.
par Anthom, le mardi 07 juin 2016 à 10h17 commentaire
ou bien...s'éloigner progressivement du monde réel...au choix!
C'est quoi ce pessimisme affiché?
2.
par Cunégonde, le mardi 07 juin 2016 à 14h08 commentaire
Et acquérir une certaine sagesse, y as-tu pensé ?
3.
par Cristophe, le mardi 07 juin 2016 à 21h44 commentaire
Interprétation positive : ne plus se soucier de comment on paraît, ôter ses masques pour être vraiment soi.
4.
par mirovinben, le mercredi 08 juin 2016 à 06h55 commentaire
Anthom, ce pessimisme est particulièrement actif en ce moment. J'aimerais bien m'en débarrasser mais je crains fort qu'il fasse partie intégrante de moi...
Cunégonde, là, je cite Goethe qui doit probablement y penser aussi mais je n'ai pas relevé de citation de lui à ce propos.
Cristophe, j'essaie d’ôter le masque, au risque de mettre ma viande à nue. Faut dire, plus globalement, que notre monde est tellement un monde des apparences, rempli de vide et maquillé comme un camion volé que je crains fort que ça nous fasse penser et agir de travers.
5.
par Marie, le mercredi 08 juin 2016 à 09h44 commentaire
On n'est pas plus sage quand on vieillit et on ne se retire de rien volontairement, ce sont les choses possibles qui souvent s'éloignent de nous.
Que notre monde soit globalement un monde d'apparence, ce n'est pas nouveau même si ça s'accentue. Et ce monde-là n'est pas le monde réel, c'est comme tu le dis, celui des apparences. Je n'ai jamais trouvé que tu sois tant que ça dans la représentation mais plutôt quelqu'un à vif.
Bref, toutes ces citations sont de pures conneries (y compris celle du 31 mai).
Tu fais une belle déprime (pour ne pas dire plus parce ton petit vélo il est présent depuis un sacré bout de temps) et ça, ça se parle et ça se soigne. Il y a des gens qui savent accueillir les viandes à nu et les esprits qui pédalent dans le vide (et je sais de quoi je parle, je peux te l'assurer).
Allez, une bise (même virtuelle c'est mieux que rien).
6.
par danielle, le mercredi 08 juin 2016 à 10h19 commentaire
c'est drôle de lire ces commentaires; je ne trouve pas ça pessimiste, sage plutôt, et pas désagréable du tout; on se recentre sur ce qu'on ressent d'essentiel. (Marie a raison aussi en disant que les choses possibles s'éloignent de nous, mais enfin c'est le cas même lorsqu'on est jeune, simplement on n'en a pas tant conscience. ) et on peut y trouver la sérénité. faire avec ce que l'on a. au fait, qui peut me dire ce qu'est "le monde réel"??? bonne journée à toi!
7.
par mirovinben, le jeudi 09 juin 2016 à 05h32 commentaire
Marie, je te remercie pour ton appréciation bien différente de la mienne à propos des deux dernières citations qui m'ont paru suffisamment intéressantes pour que je prenne la peine de les noter dans mon carnet au court de mes lectures puis, parce qu'elles ont pour moi une certaine résonance actuellement, de les publier sur ce blog et, implicitement, de solliciter vos réactions. A part ça, non, je ne pense pas faire de grosse déprime, juste cultiver un gros cafard, alimenté par quelques problèmes difficiles à résoudre (d'où le petit vélo) que je ne peux et veux pas raconter ici car concernant certains de mes proches. Plutôt un inconfort qu'autre chose. Et j'adore mon confort. Et je te fais la bise itou.
danielle, je suis bien d'accord avec toi. Plus on avance dans la vie, plus on remarque les grosses ficelles utilisées par celles et ceux qui tentent de nous manipuler et qui y arrivent souvent. Ne pas être dupe, prendre du recul, extraire l'essentiel et rejeter le reste. Laisser reposer pour ne pas réagir à chaud. Garder ses distances par rapport aux flots impétueux, versatiles, haineux, suivistes et/ou capricieux des réseaux sociaux... Et continuer à repérer les petits bonheurs qui parsèment notre route.
8.
par danielle, le mercredi 15 juin 2016 à 21h16 commentaire
merci pour ta réponse. bonjour à madame, gracieuse dans ses gestes de jardinière.
9.
par mirovinben, le jeudi 16 juin 2016 à 07h37 commentaire
1. par Anthom, le mardi 07 juin 2016 à 10h17 commentaire
ou bien...s'éloigner progressivement du monde réel...au choix!
C'est quoi ce pessimisme affiché?
2. par Cunégonde, le mardi 07 juin 2016 à 14h08 commentaire
Et acquérir une certaine sagesse, y as-tu pensé ?
3. par Cristophe, le mardi 07 juin 2016 à 21h44 commentaire
Interprétation positive : ne plus se soucier de comment on paraît, ôter ses masques pour être vraiment soi.
4. par mirovinben, le mercredi 08 juin 2016 à 06h55 commentaire
Anthom, ce pessimisme est particulièrement actif en ce moment. J'aimerais bien m'en débarrasser mais je crains fort qu'il fasse partie intégrante de moi...
Cunégonde, là, je cite Goethe qui doit probablement y penser aussi mais je n'ai pas relevé de citation de lui à ce propos.
Cristophe, j'essaie d’ôter le masque, au risque de mettre ma viande à nue. Faut dire, plus globalement, que notre monde est tellement un monde des apparences, rempli de vide et maquillé comme un camion volé que je crains fort que ça nous fasse penser et agir de travers.
5. par Marie, le mercredi 08 juin 2016 à 09h44 commentaire
On n'est pas plus sage quand on vieillit et on ne se retire de rien volontairement, ce sont les choses possibles qui souvent s'éloignent de nous.
Que notre monde soit globalement un monde d'apparence, ce n'est pas nouveau même si ça s'accentue. Et ce monde-là n'est pas le monde réel, c'est comme tu le dis, celui des apparences. Je n'ai jamais trouvé que tu sois tant que ça dans la représentation mais plutôt quelqu'un à vif.
Bref, toutes ces citations sont de pures conneries (y compris celle du 31 mai).
Tu fais une belle déprime (pour ne pas dire plus parce ton petit vélo il est présent depuis un sacré bout de temps) et ça, ça se parle et ça se soigne. Il y a des gens qui savent accueillir les viandes à nu et les esprits qui pédalent dans le vide (et je sais de quoi je parle, je peux te l'assurer).
Allez, une bise (même virtuelle c'est mieux que rien).
6. par danielle, le mercredi 08 juin 2016 à 10h19 commentaire
c'est drôle de lire ces commentaires; je ne trouve pas ça pessimiste, sage plutôt, et pas désagréable du tout; on se recentre sur ce qu'on ressent d'essentiel. (Marie a raison aussi en disant que les choses possibles s'éloignent de nous, mais enfin c'est le cas même lorsqu'on est jeune, simplement on n'en a pas tant conscience. ) et on peut y trouver la sérénité. faire avec ce que l'on a. au fait, qui peut me dire ce qu'est "le monde réel"??? bonne journée à toi!
7. par mirovinben, le jeudi 09 juin 2016 à 05h32 commentaire
Marie, je te remercie pour ton appréciation bien différente de la mienne à propos des deux dernières citations qui m'ont paru suffisamment intéressantes pour que je prenne la peine de les noter dans mon carnet au court de mes lectures puis, parce qu'elles ont pour moi une certaine résonance actuellement, de les publier sur ce blog et, implicitement, de solliciter vos réactions. A part ça, non, je ne pense pas faire de grosse déprime, juste cultiver un gros cafard, alimenté par quelques problèmes difficiles à résoudre (d'où le petit vélo) que je ne peux et veux pas raconter ici car concernant certains de mes proches. Plutôt un inconfort qu'autre chose. Et j'adore mon confort. Et je te fais la bise itou.
danielle, je suis bien d'accord avec toi. Plus on avance dans la vie, plus on remarque les grosses ficelles utilisées par celles et ceux qui tentent de nous manipuler et qui y arrivent souvent. Ne pas être dupe, prendre du recul, extraire l'essentiel et rejeter le reste. Laisser reposer pour ne pas réagir à chaud. Garder ses distances par rapport aux flots impétueux, versatiles, haineux, suivistes et/ou capricieux des réseaux sociaux... Et continuer à repérer les petits bonheurs qui parsèment notre route.
8. par danielle, le mercredi 15 juin 2016 à 21h16 commentaire
merci pour ta réponse. bonjour à madame, gracieuse dans ses gestes de jardinière.
9. par mirovinben, le jeudi 16 juin 2016 à 07h37 commentaire
De rien, merci itou !