Le 16 octobre dernier, Mokuzai, assis dans le plaqueminier, contemplait un kaki de belle taille mais pas encore tout à fait comestible[1].

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Hauteur : environ 2 mètres.
(photo prise le 6 novembre)

Le plaqueminier perd ses feuilles avant d'avoir des fruits mûrs à point. Généralement la récolte se fait après les premières gelées qui, paraît-il, favoriseraient sa... heu... "bletitude".

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Les fruits se reposent à la cave à côté d'une petite partie de notre récolte de pommes[2]
(photo prise le 15 novembre)

A partir de la cueillette, les kakis devront être surveillés quotidiennement. Au fur et à mesure, les plus tendres sont alors remontés à la cuisine et placés dans un sac en papier en compagnie d'une pomme[3] jusqu'à ce qu'ils soient très mous.

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Nous sommes le 17 novembre, le premier kaki est en cours de dégustation.

Texture et couleur d'un abricot mur à point, goût très doux et sucré, sans aucune acidité... ni astringence. Un régal.


[1]Le kaki se mange blet, état où il n'est plus astringent.

[2]Merci à "Charlie la pomme" pour ses cagettes en carton facilement réutilisables..

[3]Celle-ci accélérera le murissement par dégagement d'éthylène.