C'est l'histoire d'un gars qui télé-travaille loin de son pays d'origine, dans un pays où le système ferroviaire est aux mains de compagnies privées, où les trains arrivent à l'heure, où un retard de plus d'une minute n'est pas admissible[1]...
C'est l'histoire d'un gars informaticien qui télé-travaille loin de son pays d'origine et qui a besoin de rentrer pour faire la bise à ses parents (Dole) et pour rencontrer des clients et ses collègues (Lille). Plus d'un an d'absence.
C'est l'histoire d'un gars appelé Fils-Aîné, qui prend l'avion pour un vol d'environ 13 heures sans escale avec une arrivée en France (Roissy)... le mardi 3 avril.
Merci la SNCF pour ses grèves tournantes et son empathie avec des voyageurs qui n'y peuvent rien.
J'ai honte et je suis très vénère.
[1]Sauf typhons et tremblements de terre.
1. par Cunégonde, le vendredi 23 mars 2018 à 21h28 commentaire
T'as honte de quoi ?
2. par mirovinben, le samedi 24 mars 2018 à 06h39 commentaire
J'ai préféré le mot "honte" à "pas fier".
Honte pour le bordel à effet maximum, emmerdant plus que de raison des gens innocents qui, en fait, font vivre ceux qui les bloquent avec quelques subtilités supplémentaires, genre grève du zèle en plus d'une grève perlée.
Honte vis à vis de ceux qui ont besoin de prendre le train quotidiennement ou de ceux qui viennent de loin, lourdement chargés avec des frais importants, soit pour changer un billet d'avion au dernier moment, soit pour trouver dans la pagaille annoncée un hébergement qui n'est pas gratuit...
Bon, je me calme, respire un bon coup et espère que le TGV kivabien sera opérationnel ce mardi 3 avril.
Et je ne parle même pas des autres trains que Fils-Ainé aura besoin de prendre pendant son mois de présence en France.
3. par Franck, le samedi 24 mars 2018 à 10h37 commentaire
C'est un peu l'effet souhaité d'une grève, de fiche le souk et d'emmerder les patrons, hein ?
Sinon, c'est quoi la bonne façon ? On supprime le droit de grève, et on laisse tomber toutes les luttes qui au passage nous ont valu les congés payés, les journées de travail de 7 ou 8 heures sur 5 jours, etc, etc…
4. par mirovinben, le samedi 24 mars 2018 à 12h32 commentaire
Emmerder le patron (lequel ? celui de la SNCF ou celui qui est à la tête de l'État ?) en passant par les usagers qu'on emmerderait un maximum (dans le cas présent) dans l'espoir de les gagner à la cause des grévistes pour faire pression sur le patron... Heu... À suivre.
À part ça, je n'ai à aucun moment remis en cause le droit de grève.
Proche de la CFDT pendant toute ma carrière, syndiqué un temps, gréviste moult fois mais sans impact sur les usagers, réquisitionné de temps à autre aussi. Bref, pas un perdreau de l'année. Sauf que je suis généralement plutôt modéré.
Sauf ce coup-ci.
5. par Franck, le samedi 24 mars 2018 à 13h53 commentaire
https://pbs.twimg.com/media/DY_Vz8k...