Vu que la partie aérienne est largement fanée, probablement aussi à cause d'une sécheresse qui transforme progressivement l'herbe en paillasson, décision est prise de récolter la totalité de nos pommes de terre.

Je ne sais pas si le mot "récolter" décrit très bien la situation.

En effet, si la partie superficielle du terrain est encore assez friable grâce aux ajouts à l'automne de cendres et de paille broyée, à partir d'une profondeur d'environ 15 cm, j'ai rencontré un bloc argileux très compact, de type béton, où l'outil ne s'enfonce plus et m'obligeant à "extraire" les tubercules les plus profonds un peu à la manière d'un archéologue qui fouillerait des vestiges anciens avec grattoir et pinceau pour ne pas les abimer.

Au final, grosse suée et trop grosse fatigue pour un rendement assez faible (ce sont des Sirtema), soit environ 500 g par pied. Et il me reste 2 rangs à extirper (soit environ 13 kg de patates, si tout va bien).

Trop grosse fatigue que mes 69 ans à peine étrennés ne sont pas arrivés à surmonter totalement à l'heure où j'écris ce billet.