Hier, je suis sorti de ma zone de confort. Ça a été à la fois douloureux de me retrouver à 50 km de la tanière mais aussi très agréable de revoir chez lui Fils-Cadet.

Difficulté de laisser la grotte sans surveillance, à la merci des cambrioleurs. Crainte de ne plus savoir par où passer pour aller de Dole à Dijon en empruntant pour la première fois depuis au moins 25 ans (?) la route et non l'A39 habituel. Plaisir de retrouver spontanément mes repères au fur et à mesure du trajet.

Retrouvailles avec ma ville natale où j'ai vécu une grande partie de ma vie d'adulte jusqu'à mon départ en pré-retraite. Crainte de revivre mes nombreux déplacements pour rendre visite à mon vieux lion de père y compris lors de ses funérailles à l'été 2014.

Joie de revoir Fils-Cadet, appréhension infondée de découvrir comment il a modifié le lieu où nous avons vécu de grands moments. Satisfaction de pouvoir remplir la Modus de tous les trucs et les machins qui étaient restés cachés à la cave et dont il n'avait vraiment pas besoin.

Pas facile de sortir de ma zone de confort mais finalement très positif. Il n'empêche, j'étais content aussi de retrouver ensuite mes solides habitudes et le fond de ma grotte.

Ours on est (on naît ?), ours on reste.