Ne vous réjouissez pas de la défaite du monstre car, à travers le monde qui l’installa puis le stoppa, la putain qui l’a engendré est de nouveau en chaleur.
Bertolt Brecht
phrase citée dans le prologue du film "Croix de fer" de Sam Peckinpah
Ne vous réjouissez pas de la défaite du monstre car, à travers le monde qui l’installa puis le stoppa, la putain qui l’a engendré est de nouveau en chaleur.
Bertolt Brecht
phrase citée dans le prologue du film "Croix de fer" de Sam Peckinpah
1. par Colette, le samedi 18 décembre 2021 à 21h43 commentaire
Voilà une phrase à laquelle on aurait pu penser à la fin du premier confinement !!! il vaut mieux en rire n'est ce pas ....!
2. par mirovinben, le dimanche 19 décembre 2021 à 05h17 commentaire
Ah oui, tiens je n'avais pas songé à cette interprétation qui est on ne peut plus adaptée à la situation actuelle.
J'en étais resté au premier degré, celui lié au contexte du film dont l'histoire se déroule en 1943, peu après la bataille de Stalingrad, pendant la retraite allemande. Donc au début de la fin (?) de la période nazi et d'une certaine extrême droite...
3. par Ginou, le dimanche 19 décembre 2021 à 08h45 commentaire
J'en suis au même degré que toi et très inquiète de ce que l'on vit .
4. par mirovinben, le lundi 20 décembre 2021 à 06h23 commentaire
Certains historiens font un parallèle de plus en plus inquiétant entre l'époque présente et la montée du fascisme en Allemagne dans les années 30.
Si l'on y ajoute la crédulité de gens très inquiets, l'influence de réseaux sociaux hors de contrôle, la présence croissante de complotistes, les anti-machins(*) qui préfèrent leur liberté individuelle à toute contrainte altruiste et temporaire, on n'est pas sorti de la vase.
(*) Un peu comme si, au nom de la liberté individuelle et le refus de toute contrainte sociale (dont le code de la route et le permis de conduire), on pouvait rouler aussi bien à droite qu'à gauche de la route...