Voici une copie du calendrier proposé par Franck dans le cadre des "366 obsolètes à prise rapide". Je n'ai rien modifié du côté des mots, des dates d'affectation et des définitions à prendre en compte. Par contre j'ai ajouté les balises et les liens permettant un accès rapide à chaque mois.
Janvier
- aquilon : le vent du nord. poétiquement tout vent violent et froid.
- fafelu : dodu.
- tendron : jeune fille.
- brelauder : perdre son temps à des choses futiles.
- privance : familiarité particulière.
- débine : état misérable. se dit surtout d’une personne qui fait mal ses affaires.
- fi : exprime le blâme, le dédain, le mépris.
- bachelette : jeune fille, souvent gracieuse.
- faquin : homme de rien, individu méprisable, faiseur d’embarras. poseur, arrogant et impertinent.
- tribade : femme homosexuelle.
- brifer : manger gloutonnement, bâfrer. froisser du linge, une étoffe.
- privauté : grande familiarité.
- délusoire : propre à induire en erreur, à tromper, à faire illusion.
- ginguet : qui a peu de force, peu de valeur.
- infatuer : inspirer un engouement ridicule.
- salmigondis : ragoût de plusieurs viandes réchauffées. se dit des choses qui n’ont ni liaison ni suite, de personnes réunies au hasard.
- fatuité : suffisance, trop bonne opinion de soi-même.
- turlupin : homme qui fait des allusions froides et basses, de mauvais jeux de mots.
- brouillamini : désordre, confusion, état de ce qui est brouillé, confondu.
- quitterie : brouille à la suite de laquelle on se quitte.
- désultoire : qui passe d’un sujet à un autre.
- haha : obstacle inattendu et désagréable sur le chemin que l’on suit. au féminin, femme d’une grande laideur.
- marrisson : tristesse, chagrin.
- badouilleur : viveur, noceur.
- féminie : l’ensemble des femmes, leurs habitudes, leur domaine.
- valétudinaire : qui est souvent malade.
- cagade : décharge de ventre.
- raccoiser : calmer, apaiser.
- emboiser : engager quelqu’un par des promesses, des cajoleries à faire ce qu’on désire.
- hourvari : cri des chasseurs pour ramener les chiens qui sont tombés en défaut. Grand bruit, tapage.
- mômerie : affectation ridicule d’un sentiment que l’on n’a pas.
Février
- céladon : vert pâle tirant sur la couleur du saule ou de la feuille de pêcher.
- fesse-mathieu : usurier sordide, homme qui prête sur gage.
- vénusté : grâce, élégance.
- castelliser : mener la vie de château.
- rapetassage : corrections successives dans un texte.
- faconde : facilité à parler, fécondité de paroles.
- icastique : naturel, sans déguisement, sans embellissement.
- bégaud : nigaud, stupide, ignorant.
- forfante : personnage qui se vante impudemment.
- virago : par dénigrement, fille ou femme de grande taille, qui a les manières d’un homme.
- chamboler : flâner.
- ravaudage : besogne faite grossièrement.
- folliculaire : journaliste, au sens péjoratif.
- immarcescible : qui ne peut se flétrir, qui est incorruptible.
- quinte : caprice, mauvaise humeur qui prend tout à coup.
- syrtes : sables mouvants, très dangereux pour les navires.
- frisque : vif et pimpant.
- zoïle : mauvais critique ou critique envieux et méchant.
- se colloquer : se placer.
- réfusion : action de se répandre sur, de reporter sur.
- galimart : galimatias.
- maine : une poignée, plein la main.
- se bronzer : s’endurcir.
- bretauder : tondre inégalement.
- gélasin : qui a rapport au rire.
- acédie : apathie, absence de désir, affaissement de la volonté.
- conchier : souiller, salir.
- regabeler : chercher des difficultés sur.
- gendelettre : homme de lettres, dans un sens ironique.
Mars
- conglutiner : joindre deux ou plusieurs corps avec une matière visqueuse.
- gongonner : se dit de pièces de vêtements qui font des plis et vont mal.
- affolir : devenir fou.
- se condouloir : s’associer à la douleur de quelqu’un.
- se relaisser : s’arrêter pour séjourner.
- girie : plainte hypocrite, jérémiade ridicule.
- malemort : mort tragique et cruelle.
- bélitre : homme de rien, homme sans valeur.
- guenuche : petite guenon. femme petite et laide.
- ahontir : rendre quelqu’un honteux.
- coqueter : courtiser.
- à rémotis : à l’écart.
- glossographe : celui qui recueille et explique les mots anciens ou obscurs d’une langue.
- nanan : tout ce qui est fort agréable, qui a un grand mérite, dont on veut se faire valoir.
- discord : état de ceux qui ne s’accordent pas.
- vairon : qui est d’une couleur incertaine ou variée. se dit aussi des yeux quand ils n’ont pas la même couleur.
- hurluberlu : personne étourdie, qui agit sans réflexion et d’une manière brusque.
- alliciante : qui séduit, qui captive.
- coule : menus gaspillages causés dans une maison, dans une administration, par des domestiques, des employés peu vigilants ou peu délicats.
- ribon-ribaine : coûte que coûte.
- godan : conte, tromperie.
- nonobstant : sans avoir égard à, sans que la chose empêche.
- à écorche-cul : en glissant, en se traînant sur le derrière.
- cacochyme : de constitution faible.
- imbriaque : ivre, fou, stupide.
- alouvi : qui éprouve une faim insatiable, dévorante, une faim de loup.
- dépris : sentiment par lequel on déprise, et qui est moins fort que le mépris.
- ribote : excès de table, et surtout de boisson.
- impétrer : obtenir à la suite d’une supplique, d’une requête.
- obsolète : qui est désuet, hors d’usage.
- enganter : enjôler, séduire, gagner complètement.
Avril
- crevaille : ripaille, repas où l’on mange avec excès.
- impollue : sans tache, non souillée.
- assoter : enticher d’une ridicule passion.
- dodiner : bercer, balancer.
- ric-à-ric : avec une exactitude rigoureuse.
- jactance : hardiesse à se vanter, à se faire valoir.
- polypharmaque : médecin qui a l’habitude de prescrire un grand nombre de médicaments.
- cagnard : qui a la fainéantise du chien couché.
- ingambe : qui est bien en jambes, léger, dispos, alerte.
- bisquer : éprouver du dépit, de la colère.
- écornifler : prendre, se faire donner çà et là de l’argent, un dîner, etc.
- riflade : coup, blessure qui ne fait qu’égratigner.
- janotisme : construction vicieuse de la phrase qui donne lieu à des amphibologies ridicules.
- ragoulement : murmure que fait entendre un chat satisfait.
- guingois : défaut de rectitude, de régularité.
- zinzolin : couleur d’un violet rougeâtre.
- janoterie : niaiserie, simplicité extrême.
- bissêtre : malheur, malaventure.
- embâter : embarrasser, ennuyer.
- riocher : rire un peu, rire dédaigneusement.
- jober : railler, moquer.
- randon : course impétueuse, afflux impétueux.
- imboire : humecter de.
- caliborgnon : qui voit mal.
- jocrisse : benêt se laissant gouverner, ou s’occupant des soins du ménage qui conviennent le moins à un homme.
- blandices : ce qui attire, séduit, par des caresses. flatteries, charmes, jouissances.
- entregent : adresse à se conduire dans le monde, à se lier, à obtenir ce qu’on désire.
- riotte : querelle, dispute.
- lantiponner : tenir des discours frivoles, inutiles et importuns.
- rarescent : qui devient rare.
Mai
- fadet : un peu fade.
- lendore : personne lente et paresseuse, qui semble toujours assoupie.
- brindezingue : être ivre.
- à l’envi : à qui mieux mieux, en rivalité.
- sabouler : houspiller, tirailler, malmener.
- logophile : qui aime parler.
- rasibus : tout contre, tout près.
- callipyge : qui a de belles fesses.
- mâche-dru : gros mangeur, gourmand.
- ébaubi : qui exprime une grande surprise.
- s’évaltonner : prendre un ton dégagé, s’émanciper.
- safre : qui se jette avidement sur la nourriture.
- misologue : ennemi de la raison.
- rémora : obstacle, retardement.
- naqueter : attendre longtemps à la porte de quelqu’un comme ferait un naquet.
- abstème : qui ne boit pas de vin.
- mafflé : qui a de grosses joues.
- ébaudi : mis en allégresse.
- faufiler : introduire.
- salauderie : acte, parole de salaud.
- pasquille : plaisanterie grossière, insultante.
- rimbobo : mot italien qui signifie retentissement.
- piaffe : faste, ostentation, vaine somptuosité en habits, en meubles, en équipage, pour attirer l’attention sur soi.
- camarde : qui a le nez court et plat.
- malévole : qui a de mauvaises intentions.
- endémenée : qui se démène, excitée.
- florès : se livrer à une démonstration brillante. réussir d’une manière éclatante, se faire remarquer par sa dépense, être à la mode.
- tabut : trouble, tumulte.
- pasquin : méchant diseur de bons mots.
- rôlet : petit rôle ; ne se dit figurément que pour signifier la vie, le rôle de chacun.
- rifler : écorcher. piller, voler.
Juin
- frusquin : ce qu’on a d’argent ; l’avoir en général.
- maroufle : terme de mépris qui se dit d’un homme grossier.
- endêver : enrager, avoir grand dépit de quelque chose.
- forfaire : faire quelque chose contre le devoir, contre l’honneur.
- tarabuster : importuner, contrarier par des interruptions fréquentes, du bruit, des discours à contretemps.
- patarafe : assemblage de traits informes, de lettres confuses et mal formées.
- sot-l’y-laisse : morceau très délicat qui se trouve au-dessus du croupion d’une volaille.
- cascaret : homme d’apparence chétive. misérable.
- matoise : qui a, comme le renard, la ruse et la hardiesse.
- endosse : toute la peine, toute la responsabilité de quelque chose.
- forligner : dégénérer de la vertu de ses ancêtres.
- tardité : lenteur à apprendre.
- peccavi : se dit de tout aveu qui coûte.
- tantinet : une très petite quantité.
- battologue : écrivain qui se répète.
- affété : qui est plein
d’affectiond’affectation, prétentieux. - mauclerc : homme ignorant.
- foucade : élan capricieux et passager.
- gabatine : action de faire accroire en se moquant.
- torquet : ce qui cache une embûche, une attaque.
- pétoffe : affaire ridicule, querelle futile.
- tarare : interjection familière qui marque la moquerie, le dédain.
- bigarrure : réunion de choses disparates.
- cautèle : finesse, prudence mêlée de ruse.
- mirliflore : jeune homme qui fait l’agréable, le merveilleux.
- gaudir : manifester sa joie.
- gaber : plaisanter, se moquer.
- tricoterie : petite malice, petite finesse.
- plumitif : employé aux écritures, commis de bureau. adjectivement. mauvais écrivain.
- tissure : liaison de ce qui est tissé.
Juillet
- azurine : qui est d’un bleu pâle, tirant sur le bleu d’azur.
- bonace : état de la mer pendant un calme plat.
- honnir : couvrir publiquement de honte.
- gobelotter : boire à plusieurs coups. faire une partie de table.
- trigaude : qui use de détours, de mauvaises finesses.
- pointille : contestation, dispute sur un sujet fort léger.
- ubéreuse : qui produit beaucoup, féconde.
- céladon : avec ironie, amant délicat et langoureux.
- muche : jeune homme timide.
- infatuer : inspirer un engouement ridicule.
- gogue : plaisanterie, divertissement.
- turlutaine : manie, marotte.
- rebéquer : répondre et tenir tête à un supérieur.
- uchronie : l’histoire refaite telle qu’elle aurait dû être.
- gâte-papier : mauvais écrivain.
- affidé : en qui on a confiance, sur qui l’on compte.
- nice : qui ne sait pas, simple par ignorance.
- malepeur : peur extrême et pressante.
- gourmade : coup de poing.
- à la venvole : à la légère.
- recorder : répéter une chose que l’on a apprise par cœur pour mieux se la rappeler.
- usance : connaissance des usages.
- maronner : exprimer sa colère en marmonnant.
- blèche : faible de caractère.
- nicette : gracieuse.
- refuite : trajet que fait une bête chassée. retardements, détours d’une personne qui veut échapper à quelque chose.
- gourmée : qui a l’air raide et composée.
- vulgivague : qui se livre à l’amour banal, qui se prostitue.
- rhapsoder : mal raccommoder, mal arranger : au sens figuré aussi).
- vertigo : caprice, fantaisie.
- nasarde : chiquenaude sur le nez.
Août
- galetas : logement pratiqué sous les combles.
- ocieux : oisif.
- martel : inquiétude, ombrage, souci.
- halenée : bouffée d’air qu’on souffle par la bouche, parfois accompagnée d’odeur.
- aboucher : mettre face à face, en conférence.
- rogaton : s’est dit par plaisanterie pour requête, supplication.
- casement : intérieur, chez soi.
- chattemite : personne affectant des manières humbles et flatteuses.
- oculé : qui a de bons yeux.
- postéromanie : l’envie d’avoir des descendants, des héritiers.
- harper : saisir et serrer avec les mains.
- apostille : annotation en marge ou au bas d’un écrit.
- schibboleth : difficulté ou épreuve insurmontable qui doit décider sans réplique de la capacité ou de l’incapacité d’une personne..
- chacunière : mot de plaisanterie signifiant la maison de chacun.
- touffeur : exhalaison que l’on sent en entrant dans un lieu où il y a une grande chaleur.
- pacant : rustre.
- punais : qui sent mauvais. qui rend par le nez une odeur infecte.
- s’impatroniser : s’établir comme chez soi.
- babil : abondance de paroles faciles et sans importance.
- vespérie : réprimande.
- concolore : qui a une couleur uniforme.
- patenôtre : se dit des premières prières qu’on apprend aux enfants, et surtout du pater.
- feuilliste : péjorativement, celui qui fait métier d’écrire des feuilles périodiques.
- coïon : lâche, poltron, sot.
- paltoquet : homme grossier, sans mérite, prétentieux.
- quinaude : confuse, honteuse d’avoir eu le dessous.
- impéritie : manque d’habileté.
- battologie : répétition oiseuse, et presque dans les mêmes termes, de ce qu’on avait déjà dit.
- acabit : qualité bonne ou mauvaise des choses.
- galimafrée : mets mal préparé, déplaisant.
- unissonance : qualité de ce qui n’a qu’un son.
Septembre
- gogaille : repas joyeux.
- pantophile : celui qui aime tout.
- tintinnabuler : produire un son de clochettes.
- impugner : attaquer, combattre une proposition, un droit.
- berquinade : œuvre où les réalités de la vie sont peintes à l’eau de rose.
- à cause que : parce que.
- happelourde : pierre fausse, qui a l’apparence, l’éclat d’une pierre précieuse.
- colas : homme niais, stupide.
- pécore : personne stupide.
- abonnir : rendre bon.
- in poculis : le verre à la main.
- billevesée : discours frivole, idées chimériques, vaines occupations.
- affiquet : petit objet d’ajustement.
- margouillis : lieu plein de boue et d’ordure.
- vipérine : venimeuse comme la vipère.
- aliboron : homme ignorant et stupide.
- pecque : femme sotte et impertinente qui fait l’entendue.
- accagner : poursuivre quelqu’un en l’injuriant ; aboyer après lui comme font les chiens.
- interlope : qui opère ou se fait en fraude.
- bisbille : petite brouillerie, querelle sur des objets futiles.
- ahan : grand effort, tel que celui que fait un homme qui fend du bois ou soulève un fardeau pesant.
- raout : réunion, fête où l’on invite des personnes du monde.
- zest : interjection familière et ironique dont on se sert pour repousser ce que dit une personne. elle indique aussi la promptitude.
- courantine : personne qui aime à vagabonder.
- poiloux : homme de néant, misérable.
- acoquiner : attirer par une habitude à laquelle on prend plaisir.
- labile : sujet à tomber, à faillir.
- bluette : petite étincelle qui pâlit et s’éteint aussitôt.
- ahi : exprime le sentiment d’une grande douleur.
- salébreux : raboteux, rocailleux.
Octobre
- incarnat : qui est d’un rose vif, proche de la couleur de la chair.
- rafalée : celle qui a subi des revers de fortune.
- adoniser : embellir.
- malitorne : qui a mauvaises façons et mauvaises manières.
- cacographe : personne qui fait de nombreuses fautes d’orthographe.
- bastante : suffisante pour, capable de.
- vespéral : qui appartient, qui a rapport au soir.
- crapoussine : personne petite, grosse et mal faite.
- rapin : se dit, dans les ateliers de peinture, d’un jeune élève que l’on charge des travaux les plus grossiers et des commissions.
- amatiner : faire lever quelqu’un de bon matin.
- musser : cacher.
- calembredaine : bourde, vain propos, faux-fuyant.
- billebaude : confusion, désordre.
- avocassier : qui a rapport aux mauvais avocats.
- vileté : bas prix d’une chose ; son peu d’importance.
- apoco : homme de peu d’esprit, de peu de valeur.
- rebrasser : retrousser.
- apiéger : apprivoiser, au sens propre et au figuré.
- nesciemment : sans le savoir, imprudemment.
- cassade : défaite, mensonge, mauvaise excuse.
- biscotin : petit biscuit ferme et craquant.
- béjaune : oiseau jeune et niais, qui a encore le « bec jaune ».
- politie : société et gouvernement.
- boniface : se dit d’une personne d’un caractère bénin, crédule, presque jusqu’à la niaiserie.
- recru : excédé de fatigue.
- s’atêter : s’attaquer à.
- obvier : prévenir un mal, un inconvénient.
- cataglottisme : emploi de mots recherchés.
- bredi-breda : avec précipitation, confusément.
- chafouin : personne petite, grêle comme une fouine, et qui à la mine sournoise et rusée.
- las : interjection plaintive.
Novembre
- madré : marbré, tacheté.
- ribaud : impudique, luxurieux. personne qui fréquente habituellement les endroits mal famés.
- atourner : parer, avec un sens ironique.
- se panader : marcher avec ostentation, comme un paon.
- causailler : parler inconsidérément, avec indiscrétion, à tort et à travers.
- brimborion : chose sans valeur et sans utilité.
- fallace : disposition à tromper.
- croque-lardon : parasite, personne qui cherche des invitations à dîner.
- rigri : sot, vilain.
- badaudaille : assemblée de badauds.
- paraguante : présent fait pour quelque service.
- cédule : papier par lequel on notifie quelque chose.
- callipédie : art de procréer de beaux enfants.
- godelureau : jeune homme étourdi qui fait le joli cœur auprès des femmes.
- fluante : qui ne dure pas.
- aroutinée : qui a pris la routine d’une chose.
- robin : bouffon, sot, facétieux.
- baguenaude : ineptie, niaiserie.
- parangonner : comparer.
- clabaud : chien courant, à oreilles pendantes qui, à la chasse, aboie à tout propos. personne qui clabaude.
- chape-chute : bonne aubaine due à la négligence ou au malheur d’autrui.
- lésine : épargne sordide, grande avarice.
- comprenette : intelligence.
- croque-note : musicien pauvre, sans talent et sans ressources.
- rodomont : fanfaron qui vante sa bravoure pour se faire valoir ou se faire craindre.
- baisailler : faire des visites ennuyeuses, inévitablement accompagnées de baisers.
- patricotage : intrigues, petites menées.
- concetti : pensées brillantes, mais que le goût n’approuve pas.
- congru : qui est conçu ou qui s’exprime en termes exacts et précis.
- mâtine : personne grossière ou désagréable.
Décembre
- ripopée : mélange que les cabaretiers font des différents reste de vins.
- roger-bontemps : personne qui vit sans aucune espèce de souci.
- barguignage : hésitation, lenteur à se décider.
- perlustration : action de parcourir vite.
- contasserie : petites nouvelles, ragots.
- diantre : juron que l’on emploie par euphémisme pour « diable ».
- patelin : se dit d’une personne souple, d’une douceur artificieuse.
- entrefesson : partie du corps située entre les deux cuisses.
- rogue : arrogant, avec une nuance de rudesse en plus.
- bibeloter : s’occuper à de petits travaux sans importance.
- pignocher : manger négligemment et par petits morceaux.
- craquerie : mensonge par exagération, par gasconnade ; hâblerie.
- encan : vente publique à l’enchère.
- aménité : agrément accompagné de douceur.
- tancer : réprimander.
- autrice : féminin d’auteur.
- roquentin : vieillard ridicule qui veut faire le jeune homme.
- boursiller : se cotiser, fournir chacun une petite somme pour une dépense commune.
- pourpenser : méditer longuement, examiner avec attention, avec réflexion.
- croquignole : chiquenaude.
- fanfreluche : chose légère, sans consistance.
- domesticisme : état de celui qui a perdu tout sentiment d’indépendance et se plie à toute domination.
- rocambole : plaisanterie usée, objet futile, sans valeur.
- équanime : dont l’humeur est égale.
- sade : agréable et gracieux.
- brandiller : mouvoir, agiter alternativement en sens opposés.
- préliber : effleurer le premier une matière.
- datisme : manière de parler ennuyeuse dans laquelle on entasse plusieurs synonymes pour exprimer la même chose.
- farrago : amas, mélange confus de choses disparates.
- fruition : acte de jouir de.
- exorable : qui se laisse fléchir par des supplications.