Il y a deux types d'objets qui me fascinent et que j'aime posséder : les téléphones et les couteaux. Pour les téléphones, c'est idiot car je n'aime guère m'en servir. Par contre, pour les couteaux...

J'ignore si j'ai été poignardé dans une vie antérieure ou si je descends de Ravaillac mais la vue d'une lame dans une main, même amicale, me fait un drôle d'effet. J'aime les beaux couteaux et utilise quotidiennement un Laguiole (un vrai de vrai, fabriqué par un artisan de cette ville de l'Aveyron).

Récemment, parce que je voulais un ustensile pour la préparation des repas, à la fois pointu et qui coupe (Mme Mirovinben n'aime pas qu'on aiguise les couteaux de cuisine) je me suis décidé à rendre visite à une coutellerie doloise.

Et depuis samedi, je suis propriétaire d'un outil à ma pogne à l'acier bien trempé et fort joliment usiné. Garanti à vie.

  1. Premier test : couper du boudin frais. Essais réussi.
  2. Deuxième test : évider une pomme...

Ben vous savez quoi ? Il coupe vraiment.

M'a fallu aller rapidement à la salle de bain trouver le pansement kivabien. Depuis, j'ai appris à doser mes efforts avec différentes textures. Comté, saucisson très sec... Plus rien ne me résiste.

Et mon pouce gauche ? Ça va. Il cicatrise...