
Il y a deux types d'objets qui me fascinent et que j'aime posséder : les téléphones et les couteaux. Pour les téléphones, c'est idiot car je n'aime guère m'en servir. Par contre, pour les couteaux...
J'ignore si j'ai été poignardé dans une vie antérieure ou si je descends de Ravaillac mais la vue d'une lame dans une main, même amicale, me fait un drôle d'effet. J'aime les beaux couteaux et utilise quotidiennement un Laguiole (un vrai de vrai, fabriqué par un artisan de cette ville de l'Aveyron).
Récemment, parce que je voulais un ustensile pour la préparation des repas, à la fois pointu et qui coupe (Mme Mirovinben n'aime pas qu'on aiguise les couteaux de cuisine) je me suis décidé à rendre visite à une coutellerie doloise.
Et depuis samedi, je suis propriétaire d'un outil à ma pogne à l'acier bien trempé et fort joliment usiné. Garanti à vie.
- Premier test : couper du boudin frais. Essais réussi.
- Deuxième test : évider une pomme...
Ben vous savez quoi ? Il coupe vraiment.
M'a fallu aller rapidement à la salle de bain trouver le pansement kivabien. Depuis, j'ai appris à doser mes efforts avec différentes textures. Comté, saucisson très sec... Plus rien ne me résiste.
Et mon pouce gauche ? Ça va. Il cicatrise...
1. par Flo, le mardi 13 octobre 2009 à 11h06 commentaire
j'aime bien les couteaux qui coupent bien, et je me demande pourquoi Madame Mirovinben n'aime pas qu'on aiguise les couteaux de cusine...
2. par saperli, le mardi 13 octobre 2009 à 11h49 commentaire
ah, m'enfin, tu ne savais pas que les bons couteaux, ça coupait bien les doigts ? Celui-ci est un peu long pour évider une pomme : pour un multi-usage, je l'aurais choisi un peu plus court...
3. par mirovinben, le mardi 13 octobre 2009 à 13h22 commentaire
Flo, Mme Mirovinben est très habituée aux deux ou trois petits couteaux qu'elle utilise généralement et ne souhaite pas être surprise par un changement de tranchant. Le grand couteau qui sert pour couper volailles, gigots et autres, lui, peut être soigneusement affuté... Et c'est moi qui m'en sers le plus souvent.
saperli, la photo est un peu trompeuse (assiette à dessert et petite rondelle de saucisson) : la lame du couteau ne mesure que 10cm. Juste un peu trop large pour évider un quartier de pomme (nous avons un couteau plus fin pour ce genre d'usage). C'était juste pour tester son tranchant. Hé bé, tu sais quoi ? Il tranche. Et très bien même.
4. par Anthom, le mardi 13 octobre 2009 à 15h03 commentaire
Mon homme avait un cousin qui était représentant (on disait encore comme ça!) : il vendait de l'acier inox pour Sacilor. Il avait ses entrées dans toutes les coutelleries de Thiers où il nous emmena un jour et dont nous rentrâmes équipés pour la vie en couteaux: d'office, bien sûr, à steacks, à gigot, à trancher le jambon, à saigner le poulets (et j'en passe...) plus deux ou trois fusils à aiguiser. Depuis, je développe (c'est sûrement parce que lors de cette visite mémorable, j'étais enceinte au dernier degré de ma première fille) une passion exacerbée pour les couteaux. Nous avons bien sûr chacun notre laguiole, un vrai, qui nous suit partout! Quant à mon homme, c'est un obsédé de l'aiguisage: au fusil, à la pierre, à la meule...Je suis bien équipée en pansements, merci!
5. par Teb, le mardi 13 octobre 2009 à 16h57 commentaire
Ah, j'en ai un tout pareil... mais beaucoup plus vieux et très souvent aiguisé, déjà!!!
6. par Flo, le mardi 13 octobre 2009 à 19h06 commentaire
je connais très bien cette "habitude" des couteaux, qui fait que l'ont se coupe le jour où ils sont aiguisés... mais c'est tellement agréable un couteau qui coupe...