Une mésange va se mettre à table...
Une nouvelle mangeoire a été mise en place hier près de la spirée. Lecture attentive de la notice qui l'accompagnait. Exposition adéquate pour mettre les graines à l'abri des vents dominants. Réceptacle dûment garni de graines de tournesol. Tout bien comme le conseille "La Hulotte"[1].
Nous avons fait en sorte que cette mangeoire soit à une dizaine de mètres de la maison, bien visible depuis chez nous, notamment depuis une fenêtre du sous-sol, de plain-pied avec elle.
Il n'a pas fallu attendre bien longtemps.
A 15h30, malgré une luminosité faiblarde et une pluie tenace, j'ai pu apprécier le fait de pouvoir photographier[2] la mésange tout en étant bien au sec. Elle était si affairée qu'elle ne m'a même pas entendu entr'ouvrir la fenêtre du sous-sol...
[1]La Hulotte, revue semestrielle, à laquelle Mme Mirovinben est abonnée depuis des lustres et qui propose sur son site un certain nombre d'accessoires bien conçus et très écologiques. C'est là que nous avons commandé un nichoir et cette mangeoire.
[2]EOS 7D - 3200 ISO - 1/300 s - f/6.4 - 300 mm
vignettes : extraits 2200 x 3300 (réduits à 225 x 338) des originaux en 3456 x 5184...
1. par Cunégonde, le mercredi 20 janvier 2010 à 20h07 commentaire
Tu copies sur Aube nature pour pouvoir faire des photos.
En tous les cas ta "table" pour oiseaux est très agréable à regarder.
2. par Tomek, le mercredi 20 janvier 2010 à 20h59 commentaire
tu veux dire les mésanges, hein ?
c'est quand même idéal de pouvoir installer le nichoir à portée d'appareil...
3. par meerkat, le mercredi 20 janvier 2010 à 22h37 commentaire
Ah, une adepte de la Hulotte !
Les mésanges vont être ravies. Les verdiers aussi. Puis les moineaux.
J'admire l'installation. Tu me diras ce que tu fais des tonnes de coques vides qui vont s'amonceller au pied ? (un problème de déchet que je n'ai jamais vu abordé dans le nourrissage des oiseaux, et pourtant la quantité devient industrielle, macère avec la pluie, c'est moche et ce n'est sans doute pas très sain pour tous ceux qui picorent à terre sous la mangeoire)
4. par mirovinben, le jeudi 21 janvier 2010 à 06h57 commentaire
Cunégonde, c'est vrai que je lis régulièrement Aube Nature que tu m'as fait (re)découvrir récemment mais je refuse l'idée que je copie dessus. Ou alors mal. Nous ne jouons pas du tout dans la même cour de récré et pas avec les mêmes outils... Et rien ne ressemble plus à une mésange qu'une autre...
Tomek, je crois en effet que j'ai dû prendre deux voir trois mésanges différentes (d'où mon"s" entre parenthèses dans le titre). Mais faut dire que les allées et venues étaient incessantes. Elles ont une activité proprement frénétique !
meerkat, Mme Mirovinben doit avoir quasiment la collection complète de "La Hulotte" (il doit lui manquer les tous premiers numéros qui n'ont jamais été réédités). Collection qu'elle est en train de relire pour se rafraîchir les neurones dans cette période d'inactivité forcée. Pour les coques vides, je ne sais pas encore. Les autres années le ménage semblait être fait par d'autres bestioles ou simplement par le vent. Si le tas devient imposant, nous pourrons toujours les enterrer dans un coin du jardin.
5. par Cunégonde, le jeudi 21 janvier 2010 à 10h39 commentaire
Quand j'ai dit que tu copies ce photographe, je voulais juste dire que tu t'en inspirais. J'aime beaucoup ce qu'il fait, je retiens certaines de ses idées pour le studio, par exemple.
6. par mirovinben, le jeudi 21 janvier 2010 à 16h48 commentaire
J'ignore quelles sont mes sources d'inspiration. Quand je regarde ce que font d'autres passionnés, je me dis surtout qu'il y a un long chemin avant de les rejoindre.
Je crois surtout ne pas me prendre si au sérieux que ça et pratique plus à l'instantanéité qu'après de profondes cogitations et de nombreux réglages. J'en veux pour preuve ma tendance très forte à conserver un grand nombre des automatismes proposés par mon appareil-photo.
En fait je crois avoir de bonnes connaissances théoriques de la photographie. Connaissances que je ne mets pas souvent en application... Ou alors à l'insu de mon plein gré.
Mais si tu me trouves des points communs avec ce que propose Cédric Girard, j'en suis honoré et très flatté. Par sûr du tout que la réciproque soit vraie