Contrairement à ce qu'on croit habituellement, un coup de Jarnac est un coup imprévu mais loyal...
Cela se passe au milieu du XVIème siècle, du temps de François Ier et de son successeur, Henri II.
Henri, alors Dauphin, laisse entendre que Guy Chabot, baron de Jarnac et beau-frère de Diane de Poitiers a obtenu sa fortune en couchant avec sa belle-mère.
Jarnac, très fâché, souhaite réparation mais ne peut régler l'affaire en duel car le Dauphin n'est pas autorisé à se battre avec un simple gentilhomme. Qu'à cela ne tienne, Henri désigne un remplaçant : le seigneur de La Châteigneraie.
La Châteigneraie est robuste, quasi invincible, contrairement à Jarnac qui est mince et fragile.
François Ier refuse que le duel ait lieu. Et ce n'est qu'à sa mort que le Dauphin, devenu le roi Henri II, autorise le duel.
Mais ce délais a permis à Jarnac de se préparer et d'apprendre auprès d'un maître italien une botte secrète et il gagne son duel par un coup surprenant mais tout à fait régulier.
Jarnac vient de porter sa botte secrète, le coup de Jarnac, en sectionnant le jarret gauche de La Châteigneraie qui s'écroule. Celui-ci meurt la nuit suivante, perdant son sang, ayant refusé d'être soigné pour ne pas survivre à cette défaite.