Pour chasser les mauvais esprits, taper sur le sol de tout son poids, alternativement avec chaque jambe...
Pour purifier le dohyô, lancer du sel devant soi avant d'entrer dans le cercle...
Les photos ont été prises pendant le visionnage du Natsu basho diffusé par NHK en mai 2014.
1. par Marie, le vendredi 26 décembre 2014 à 23h03 commentaire
"Quand on n'a pas de dieu, il faut avoir des superstitions..."
(les gros lards quand-même...)
2. par mirovinben, le samedi 27 décembre 2014 à 04h47 commentaire
Marie, ils ont des dieux, beaucoup même. La religion shinto (à laquelle appartiennent les rites originels du sumo) est animiste et voit des kami (divinités ou esprits, bons ou mauvais) partout.
Quant au côté "enveloppé" des rikishi, ça aide à éjecter l'autre du cercle ou à l'envoyer au sol.
3. par marielouis, le samedi 27 décembre 2014 à 11h14 commentaire
Je comprends enfin pourquoi les combats sont si courts : ça doit être plus que pénible de marcher pieds nus sur du gros sel...
4. par chamamy, le samedi 27 décembre 2014 à 11h55 commentaire
Moi quand j'ai renversé la salière ,pour conjurer le mauvais sort je jette le sel par dessus mon épaule….. je n'en mets pas partout , il est vrai que je ne suis pas vêtue pareil et je ne défie pas mon entourage immédiat
5. par Marie, le samedi 27 décembre 2014 à 12h21 commentaire
Je sais tout ça, j'ai un fils passionné de nipponneries et je suis moi-même fervente lectrice de littérature japonaise.
C'était seulement un clin à cause du jeté de sel et de la citation précédente...
Ce qui ne m'empêche pas de trouver ces combattants particulièrement déplaisants à regarder (en un mot comme en cent, leur plastique n'appelle pas franchement la tendresse rapprochée à moins d'avoir du goût pour l'alpinisme).
Tout ça n'engage bien sûr que moi...
6. par mirovinben, le samedi 27 décembre 2014 à 16h03 commentaire
marielouis, le sel de la terre en quelque sorte.
chamamy, je ne renverse jamais la salière car je n'en utilise pas. Mais si j'utilisais, alors je ne ferais rien d'autre.
Marie, comment pouvais-je savoir que tu savais ? Ma pédanterie a dû t'agacer. A propos du clin d’œil, alors que je pensais au Père Noël en publiant la citation de Gabriel Garcia Marquez, je me suis rendu compte du carambolage avec ce billet. Je me demandais qui allait relever... Ce fut toi. Tu n'aimes pas les combats de sumo, j'aime bien. Pas sûr que j'en parle encore beaucoup mais le Père Noël m'a amené en direct du Japon 4 Blu-Ray couvrant la partie la plus importante du Kyûshû Basho (9 au 23/11/14). Ça va être tentant.
7. par Cunégonde, le samedi 27 décembre 2014 à 20h58 commentaire
Quand je pense qu'il y en a qui sont contre le gavage des oies mais qui disent rien au sujet des sumotoris.
8. par Marie, le dimanche 28 décembre 2014 à 00h58 commentaire
Ménon je ne t'ai pas trouvé pédant...
Et j'aimerais bien les combats de sumo si les protagonistes étaient beaux gosses.
(le commentaire de Cunégonde me plaît beaucoup !)
9. par mirovinben, le dimanche 28 décembre 2014 à 05h00 commentaire
La différence entre le gavage des oies et l'alimentation des rikishi est que on ne demande pas l'avis des oies alors que les rikishi sont volontaires et se nourrissent de bonne
graissegrâce.10. par Sacrip'Anne, le lundi 29 décembre 2014 à 10h26 commentaire
J'ai toujours eu cet instant de sourire amusé à les voir balancer leur sel, et effectivement, ça doit certes purifier, mais aussi picoter les dessous de pieds
11. par mirovinben, le lundi 29 décembre 2014 à 11h52 commentaire
Le sol, en argile, est souvent balayé. Balayé par des hommes qui ont aussi pour mission d'annoncer à haute voix et en psalmodiant en japonais ancien les noms et qualités des prochains combattants...