Nous sommes au début des années 1770, Gilbert est alors un poète très pauvre. Si pauvre qu'il n'a pas les moyen d'avoir culotte et bas de soie comme les gens de la bonne société et utilise un simple pantalon, celui porté par les travailleurs manuels.
Ce poète reproche sans cesse aux intellectuels et philosophes de l'époque de ne pas chercher à se mêler au peuple et de préférer rester à l'abri des salons. En réaction à ses invectives incessantes, ceux-ci se moquent de lui en le traitant avec grand mépris de sans-culotte.
Terme utilisé alors par les riches pour nommer avec grand mépris ceux qui ne sont pas vêtus comme eux.
En 1791, un journal contre-révolutionnaire emploie ce mot pour désigner ironiquement ceux qui manifestent dans les rues de Paris en réclamant de quoi manger et plus de justice sociale.
Depuis cette tenue vestimentaire est devenue un signe de protestation porté notamment par les membres du tiers-état. Et progressivement par tous ceux qui souhaite la révolution.
Et ce sont les sans-culottes qui prennent la Bastille un certain 14 juillet 1789...
(source : "L'Histoire de France pour les nuls" et Wikipédia)