Suite à la lecture d'un billet de Franck qui évoquait début février l'importance des sauvegardes...
Les moins de 20 ans ne connaissent pas forcément tous ces supports utilisés "avant" pour effectuer des copies externalisables du contenu de leur ordinateur. Car il n'est rien de plus désagréable que de voir fumer un disque dur (expérience vécue 15 jours après réception d'un Goupil G4 au boulot) ou d'avoir été victime d'une mauvaise blague...
Voici un petit inventaire des moyens magnétiques (donc hors CD-DVD) utilisés chez moi pour mes sauvegardes depuis 1982, année de mes débuts en micro-informatique.
En vrac, les bouzins qui, intégrés ou pas à l'ordi du moment, m'ont permis de copier ailleurs le fruit de mon travail.
Car comme je l'avais raconté dans un commentaire chez Franck...
À la question que me posaient des stagiaires en cours de bureautique “Quand faut-il sauvegarder ?", ma réponse était toujours : "Ça dépend de ce que vous êtes prêts à ressaisir.".
Donc, voici par ordre d'entrée en scène :
lecteur de cassette pour Vic20 et Commodore 64
lecteur de disquette 5.25 pouces - 1.2 Mo maxi
lecteur de disquette 3.5 pouces - 1.4 Mo maxi
lecteur de disquettes iOmega Zip - 100 Mo maxi
lecteur de cartouches Colorado - 250 Mo maxi
disque dur externe auto-alimenté et clé USB
Manque ici un NAS Synology DS212 J équipé de deux disques de 2 To montés en parallèle, connecté à mon réseau local, planqué dans un coin et qui fait son job plus que bien et en silence.
Il est d'autant plus pratique, que, en plus d'accueillir mes sauvegardes, il me sert de serveur multimédia et est accessible entre autre depuis ma télé connectée...
1. par Anthom, le mercredi 24 février 2016 à 07h35 commentaire
Ton billet me fait penser à mon activité du moment (qui ravit mes petits fils qui jouent avec les supports et les morceaux de pellicule): regarder une à une les diapositives accumulées au fil des ans ...AVANT!... , n'en garder qu'une par ci, par là, par pur fétichisme et bazarder le tout! Je n'ai plus de scanner qui me permette de les numériser, pas question de faire la dépense d'un scanner dédié (surtout au vu du résultat), plus de moyen de les regarder vraiment (j'ai dû fabriquer une visionneuse à la Mac Gyver pour les passer en revue).
Ce n'est pas de la sauvegarde mais de la destruction organisée, la solution finale de la photo, du diapocide!
2. par mirovinben, le jeudi 25 février 2016 à 05h26 commentaire
Hébé... Diapocide, quel étrange néologisme.
Perso, je fais ce que je veux des photos que j'ai prises mais m'interdit, pour l'instant, de jeter ce qui a été photographié par d'autres... En pensant aux générations futures (qui, d'ailleurs, ne sauront rapidement plus qui était photographié, où et quand).
Perplexitude et hésitabilité.
Il va probablement falloir chambouler mes principes car je me sens bien désemparé face aux milliers de diapos prises par mon père et qui dorment dans un coin de son appartement (que nous devons débarrasser pour le mettre en vente) et qu'il faudra bien visionner et trier. Je recule devant l'obstacle.
3. par charlottine, le jeudi 25 février 2016 à 07h58 commentaire
J'ai aussi tout un stock de diapositives que je devrais visionner et trier pour ne pas laisser cette tâche à mes enfants et je remets sans cesse à plus tard ....J'aime bien le néologisme d'Anthom "diapocide"
4. par Anthom, le jeudi 25 février 2016 à 08h00 commentaire
Ah! mais je ne diapocide que mes photos personnelles! celles prises par mon père restent bien soigneusement enfermées dans leurs boites, même si certaines ont complètement perdu leurs couleurs! ce sont mes milliers à moi qui me posent problème...
5. par Gilsoub, le jeudi 25 février 2016 à 09h49 commentaire
J'ai récupéré les millier de diapo de mon grand père, le tri à été rapidement fait, entre autre parce que le monsieur était bien piètre photographe
Je n'ai gardé que les photos représentants des gens, et quelques paysage pour leur intérêt iconographique (en générale représentant typiquement une époque !) mais les centaine de photo représentant des foret, des chateaux, des rivières, ect... Ouste... Mais en faite j'ai pas jeté... juste scanné l'intéressant
6. par charlottine, le jeudi 25 février 2016 à 11h46 commentaire
Anthom, tu as raison, je parle bien de mes propres diapos...et Gilsoub, ton idée est bonne, mais il faut vraiment prendre le temps de visionner.....et je te le dis franchement, à la retraite c'est difficile de trouver du temps ... 0K je sors.
7. par charlottine, le jeudi 25 février 2016 à 11h47 commentaire
J'ai oublié de dire qu'à la retraite on est moins rapide...
8. par mirovinben, le vendredi 26 février 2016 à 07h27 commentaire
Anthom, je me disais aussi... De ce que je crois connaître de toi, ça ne te ressemblait pas de diapocider d'autres photos que celles que tu as prises.
Gilsoub, mon père se débrouillait plutôt bien. Je n'ai pas encore jeté le plus petit regard sur ses milliers de diapos, toutes bien rangées dans leurs paniers... Beaucoup de photos de voyages dans des pays et des amis dont j'ignore tout. J'ai mon Prestinox qui dort dans un coin, prêt à se réveiller. C'est moi qui ne suis pas prêt.
charlottine, je suis également en retraite, mais ai fait en sorte d'avoir du temps et le minimum de contraintes possible (d'où mon côté casanier et mon attirance pour ma grotte d'ours mal léché). Juste une grande paresse et un manque d'envie de me lancer dans la numérisation et l'archivage documenté des photos paternelles et des vieilles photos également transmises après son décès.
9. par Anthom, le vendredi 26 février 2016 à 08h11 commentaire
J'ai bien retrouvé le Prestinox de mon père, las! il n'a jamais voulu se réveiller et attend mon prochain voyage à la déchèterie! J'avais un Zeiss défunté depuis longtemps, une boite à lumière que m'avait fabriqué mon Homme, disparue corps et biens dans le déménagement, d'où la nécessité de bricoler tant bien que mal une visionneuse avec ma baladeuse à leds, un couvercle de tupperware et une grosse loupe!!!!