1800 grammes

Vu les conditions météorologique passées, présentes et futures, vu l'arrivée de l'automne et la lenteur du murissement de ces fameuses "tomates-ananas" issues de graines proposées par Cunégonde (qu'un tapis de pétales de roses soit déployé sous ses pas), vu l'état des fruits et l'arrivée de limaces qui ne sont pas rebutées par leur couleur encore verte, vu la résurgence d'un mildiou qui restait tapis dans l'ombre, nous nous sommes décidé à récolter prématurément.

1800 grammes de tomates pas très mûres ( !), certaines plus grosses qu'une balle de tennis. En espérant qu'elles rougirons un peu dans un coin de la cuisine. Avec ou sans danse lascive et dénudée...

732 photos

A part ça et pour ne pas rester dans un propos tomato-centré, je me suis enfin décidé à faire du tri dans une partie de ma photothèque numérique. Celle des années où je conservais tout et archivais même les photos ratées, floues et en multiples exemplaires. J'ignore encore pourquoi je ne faisais pas le tri au fur et à mesure et ne me souviens pas à partir de quand je suis devenu plus exigeant et économe en espace de stockage.

Entre octobre 2002 (mon premier APN a été acheté le 8 octobre 2002) et le 31 décembre 2007 (date très provisoire de l'arrêt du tri, en pleine période d'utilisation du Canon 350D), j'ai commis 7242 clichés. Il m'en reste ce matin 6510. J'en ai donc poubellisé 732. Soit 10 % du stock.

Premier tri, celui des photos loupées. Je ne me suis pas encore occupé des multiples exemplaires (photos de fleurs, toujours les mêmes, rafales de couchés de soleil ou de nuages en faisant varier focales et cadrages). Cela fera l'objet d'une seconde passe, moins évidente mais également nécessaire.

Pas facile à faire, beaucoup d'émotions en revoyant certaines photos (mère décédée en août 2003, père décédé en juin 2014) et un gros cafard à la fin de la journée.

Bon, c'est pas l'tout, j'y retourne.