J'ai un problème avec le téléphone, j'ai un problème avec les téléphones...
Comme je l'ai évoqué là, j'ai travaillé une grande partie de ma carrière comme technicien des installations de télécommunications aux PTT, aux Télécom, à France Télécom, à Orange dans un central téléphonique spécialisé dans le transit des appels entre la Bourgogne et le reste du monde. Le téléphone a donc été longtemps au centre de ma vie professionnelle.
Mais pas dans ma vie privée.
Je n'ai jamais trop aimé appeler, j'ai souvent détesté recevoir des appels. Arrivant forcément au mauvais moment, sans doute parfois porteurs de bonnes nouvelles, souvent insignifiants ou utilitaires mais aussi, hélas, pouvant me laisser pantelant, en sueur, effondré.
Ce n'était pas un problème de coût car j'avais droit à cette époque-là à un forfait "poste de service" en tant que technicien faisant des astreintes (ce qui, au passage, peut expliquer mon manque de goût pour des appels urgents en pleine nuit). Un forfait, donc, suffisamment garni pour ne pas avoir de facture à payer si l'on tient compte de ma faible consommation.
Le téléphone ce n'était et ce n'est toujours pas ma tasse de thé.
Quant aux téléphones, alors là c'est "ze-big-paradox". Je ne sais plus combien d'appareils j'ai pu "utiliser" et/ou posséder chez moi. Du S63 ("gris" à cadran puis "ivoire" à touches comme sur la photo qui illustre ce billet) jusqu'aux sans-fils plutôt récents, branchés ou pas sur la box. Une sorte d'addiction à la technologie... Et pour ne pas m'en servir plus que ça.
Par contre, côté téléphonie mobile, je suis résolument en cohérence avec moi-même[1] en n'ayant pas (ou si peu) de ce fil-à-la-patte sans fil. Nous avons un appareil plutôt ancien, à clapet, simple d'usage (il ne sait que téléphoner) avec un forfait Sosh à 4,99 € qui est destiné à ne servir qu'en cas de problème lors de nos déplacements. C'est Mme Mirovinben qui le range dans son sac pour l'en sortir très rarement.
Et c'est tant mieux.
J'ai également un smartphone chez Sosh également, que je n'allume que pour appeler rarement Fils-Cadet sur son portable et pour recevoir les sms de validation envoyés par ma banque lorsque j'effectue certains paiements par internet. On ne peut pas dire que j'explose le forfait.
Et c'est aussi bien comme ça.
[1]Ce qui ne m'a pas empêché d'offrir à Fils-Aîné et Fils-Cadet des portables dès qu'ils en ont exprimé le besoin et parce que ça nous a semblé plus pratique.
A propos de ce billet...
J'ai pensé que ce billet, déjà publié en décembre 2011 sur un blog à présent disparu, pouvait supporter une seconde exposition.
1. par Cunégonde, le mardi 03 janvier 2017 à 07h32 commentaire
Je passe des heures sur mon smartphone sans téléphoner tant que cela, j'envoie plus de sms que d'appels.
2. par Anthom, le mardi 03 janvier 2017 à 10h21 commentaire
Allo? le technicien de service?
Au secours, j'ai fait la mise à jour automatique de dotclear et ma page admin/index est toute blanche!
Comme il y a des lustres que je n'ai plus bidouillé je ne me souviens plus de la manip à faire pour revenir à la version antérieure!
Allo? allo?
3. par mirovinben, le mardi 03 janvier 2017 à 10h59 commentaire
Cunégonde, c'est vrai qu'un smartphone est un vrai couteau suisse qui ne sert pas qu'à communiquer. Les SMS sont une forme de communication très pratique et moins intrusive que le simple appel téléphonique.
Anthom, aucune idée du pourquoi et du comment car ma mise à jour s'est bien passée. Mais tu n'es pas la seule dans ce cas. Je t'invite donc à poser la question sur le forum, tu pourras ainsi tenir compagnie à l'ami Gilsoub.
4. par Anthom, le mardi 03 janvier 2017 à 11h36 commentaire
J'ai vu que Gilsoub avait le même problème que moi, j'ai posté moi aussi sur le forum!
Cela dit, pour rester dans le sujet de ton billet: je HAIS le téléphone!
5. par Gilsoub, le mardi 03 janvier 2017 à 15h12 commentaire
Ah le 22 à Asniére, pas certain que la jeune génération comprenne ce sketch
Et sinon on dirait qu'il sont sur le coup nos dotclearien
6. par mirovinben, le mercredi 04 janvier 2017 à 07h44 commentaire
Anthom, j'ai quelques scrupules à mordre la main qui m'a nourri mais je ne suis pas loin de ressentir la même chose que toi.
Gilsoub, c'est justement pour rendre obsolète le sketch du "22 à Asnière" que j'ai fait partie des grandes vagues de recrutements du début des années 1970. Il y avait un tel retard technique à combler...
7. par Marie, le jeudi 05 janvier 2017 à 23h41 commentaire
Moi j’aime bien le téléphone. Il relie.
(Je parle du fixe bien sûr).
J’habite loin de tous ceux que j’aime et ce petit appareil est d’une importance vitale pour moi.
Sans lui je me sens encore plus abandonnée.
Non que je l’utilise souvent, ce n’est vraiment pas le cas mais si j’ai un gros coup de blues, savoir qu’une voix aimée pourra me répondre me rassure.
Si je ne bouge pas du hameau où je vis, il peut m’arriver de ne parler à personne durant une semaine.
Avec ma plus jeune sœur, nous nous faisons de temps en temps des aprèmes entre filles qui nous regonflent le moral à toutes les deux.
Et mon fils aîné communique souvent mieux par téléphone qu’en face à face. Il a toujours été comme ça.
Plusieurs fois les lignes téléphoniques ont été coupées soit par la neige, le gel ou la tempête. Une année nous étions restés 10 jours sans téléphone et nous sommes en zone blanche pour les mobiles.
J’avais été très angoissée d’être dans l’impossibilité d’appeler les pompiers ou un médecin en cas de coup dur.
Je trouve que c’est un outil essentiel...
8. par mirovinben, le vendredi 06 janvier 2017 à 07h39 commentaire
Marie, j’apprécie de pouvoir appeler mais déteste être appelé.
Sans doute à cause de très mauvaises nouvelles reçues par ce biais là et/ou de démarchages intempestifs via des plates-formes d'appels ne respectant pas l'inscription en liste orange puis, plus récemment, à Bloctel.
Je préfère largement l'usage du mail qui n'arrive pas comme un cheveu sur la soupe alors que je suis sous la douche, en train de cuisiner, (etc...) ou de regarder un bon film en direct, sans possibilité de l'enregistrer afin de le mettre sur "pause".
Vieux matou et/ou vieil ours, je n'aime pas être dérangé.
Et ça ne va pas en s'améliorant.