"20 000 lieues sous les mers" - Jules Verne - Bibliothèque Verte - Hachette - 1962
Après avoir lu l'intégrale des romans d'Agatha Christie, puis la quasi totalité des livres de Charles Exbrayat, puis pas mal de bouquins écrits par Frédéric Dard (y compris quelques San Antonio), tous récupérés lors du déménagement de la bibliothèque de mon père, j'ai acheté et lu la nouvelle traduction par Daniel Lauzon du fameux Seigneur des anneaux et du non moins célèbre Hobbit de J.R.R. Tolkien (la lecture de chaque tome suivie du visionnage du DVD du film de Peter Jackson y correspondant peu ou prou).
D'autre part, la médiathèque de Dole m'a permis de lire également l'ensemble de la production d'Amélie Nothomb, au fil des mises à disposition (publication suivi de l'achat par la médiathèque). Et récemment, suivant le même circuit, j'ai dévoré la saga Malaussène de Daniel Pennac. Par ordre chronologique, s'il vous plaît.
Cela m'a permis d'enrichir le carnet où je note bons mots, aphorismes et autres bijoux textuels. J'en ai proposé quelques uns sur ce blog. J'en ai d'autres sous le coude. Des pas tristes, des provocateurs, des très pertinents.
J'ai également sous la main l'intégrale des romans de Georges Simenon et la totalité des DVD des téléfilms sur "Maigret" avec Bruno Cremer dans le rôle principal. Mais là, j'hésite un peu.
Bref, pas mal de lectures et de visionnages, pas forcément au top de la modernité.
Et là, parce que Mme Mirovinben a eu envie de se plonger dans "mes" Jules Verne en commençant par "Le tour du monde en 80 jours", relire "20 000 lieues sous les mers" m'est apparu comme une évidence, un besoin, une évasion, un retour à mon enfance-lecteur-quasi-compulsif (à l'époque sans verres correcteurs et sans presbytie).
J'ai ressorti mes quelques livres de la Bibliothèque Verte précieusement gardés dans une armoire au sous-sol. Reliures fragiles, feuilles vite volantes, parfum du temps jadis, style de l'époque...
Page 11 :
(...) Dans un article d'un journal satirique très redouté, le plus aimé de ses rédacteurs, brochant sur le tout (...)
écrit vers 1870, donc ne faisant allusion ni à Charlie Hebdo ni au Canard Enchaîné.
Ça commence plus fort que dans mes souvenirs.
Et pardon (ou pas) pour le jeu de mots pourri du titre.
1. par marielouis, le samedi 11 février 2017 à 13h44 commentaire
J'ai les 3 volumes du Seigneur des Anneaux (lus, relus et re-relus) traduits par un certain F. Ledoux. Il y a beaucoup de différence avec D. Lauzon ? Ca me ferait une bonne excuse pour les racheter !
Quant à Jules Verne, j'avais toute la collection reliée que j'ai dû donner à quelqu'un. Je le regrette bien. Je sens que je vais reprendre le chemin de la bibliothèque.
2. par mirovinben, le dimanche 12 février 2017 à 05h34 commentaire
La différence la plus remarquable, selon moi, est au niveau des noms des personnages et des lieux. Exemples :
Lors qu'il a entrepris la première traduction en français, F. Ledoux n'avait pas à sa disposition toutes les informations fournies ultérieurement par le fils de Tolkien. A la différence de D. Lauzon qui a pu s'appuyer également sur une communauté francophone très affutée.
Tu trouveras plus d'info ici.
3. par mirovinben, le lundi 13 février 2017 à 06h49 commentaire
J'ai terminé la lecture de "20 000 lieues sous les mers" plutôt déçu.
Quelques péripéties noyées (pour une histoire de sous-marin, ça devait s'imposer) dans des listes de poissons, mollusques et autres habitants des océans et des calculs divers et variés dans des unités parfois bien loin du système métrique (je ne suis pas navigateur, donc les milles marins et autres miles anglo-saxons ne me causent pas trop) avec des nombres écrits en toutes lettres.
Comme si Jules était payé à la ligne.
J'estime que l'histoire aurait facilement pu être allégée d'environ un tiers de son contenu sans perdre de son intérêt.
4. par Obni, le jeudi 16 février 2017 à 08h02 commentaire
J'ai lu comme beaucoup de personnes de ma génération les histoires de Jules Vernes. A l'époque j'en été très friand . Pour avoir repris il y a quelques temps un de ces livres, j'ai trouvé cela bien peu passionnant et écrit dans un style bien dépassé. Chaque chose en son temps sans aucun doute…
5. par mirovinben, le jeudi 16 février 2017 à 10h00 commentaire
Je partage ton avis. D'ailleurs, je ressens la même chose avec certains effets spéciaux des films qui datent d'avant l'usage bien maîtrisé du numérique.
6. par Obni, le vendredi 17 février 2017 à 08h06 commentaire
Amusant de penser par exemple que j'étais un vrai fan de la 1ère série des StarTrek qui désormais fleure bon le désuet mais parfois cela a le charme de la nostalgie…