Quand un merle loge dans le tronc d'un pauvre vieux prunier
(photo prise le 03/10/2020 à 09h50)
Samedi dernier, j'ai fait le tour de notre jardin en me focalisant sur ce qui pouvait être grignoté à l'insu de mon plein gré.
Parfois le coupable a été identifié, parfois non.
Là, c'est sûr. J'ai vu le merle sortir de son trou. Le pauvre prunier, ébranché progressivement par des vents pas sympas, se voit converti petit à petit en arbre à merles car d'autres logis sont en cours de préparation.
Du coup, on peut affirmer que ça va être un sacré merlier.
1. par Ginou, le mercredi 07 octobre 2020 à 08h58 commentaire
Es-tu certain que c'est le merle qui a grignoté ce vieux tronc ou a-t-il exploré puis squatté le trou fait par un autre grignoteur ?
2. par mirovinben, le mercredi 07 octobre 2020 à 09h28 commentaire
Bonne question.
En fait, si j'ai vu le merle entrer et sortir moult fois, je ne l'ai jamais vu creuser le tronc... Du coup il est peut-être innocent du percement mais pas du squattage...
3. par Floriane, le mercredi 07 octobre 2020 à 12h08 commentaire
Comme Ginou, je doute que le merle ait percé les trous dans l'arbre. Le merle ne perce pas le bois. Par contre, il peut les utiliser pour se protéger. D'autres oiseaux ou mammifères aussi.
Je laisse les vieux arbres sur pied pour que tout animal qui le souhaite en fasse son auberge. De plus en plus, la tendance est à nettoyer taillis, bois, forêts, mais on ne pense pas à tous les locataires des vieux arbres. Notamment les hiboux, chouettes et familles diverses qui ont de plus en plus de difficultés à trouver refuge et nichoir. Quel plaisir de les entendre encore chanter la nuit, de les voir parfois à la tombée du jour. Un couple d'effraies me fait l'honneur et le bonheur de sa visite régulièrement. Jusqu'à quand ? Des éoliennes vont être implantées tout près de chez moi, et sur leur territoire. Bout des pales à 154 m de hauteur. Quelles plumes diurnes ou nocturnes, déjà bien décimées, sauront les éviter ? >:(
4. par mirovinben, le jeudi 08 octobre 2020 à 07h03 commentaire
Étant presque aussi incompétent en ornithologie qu'en mycologie, je me garderais bien de contester le fait que le merle squatte plutôt que creuse les troncs d'arbres.
Par contre, si je suis favorable au fait de donner la possibilité à nos visiteurs ailés de se loger dans nos arbres (un pommier, un prunier et un cerisier accueillent régulièrement des nichoirs), je ne laisse pas en place les branches mortes. Risques d'accidents ou de ruptures "à l'arrache".