Alors que je lis "Dort tranquille, Katherine", roman policier écrit par Charles Exbrayat au début des années 60, une faille spatio-temporelle s'ouvre brusquement après la page 64...
La page 65 a disparu...
Le cahier n°2 (pages 33 à 64) se duplique et remplace le cahier n°3 (pages 65 à 96) en me faisant passer directement de la page 64 (la dernière du cahier n°2) à la page 97, (la première du cahier n°4).
Étrange façon d'ajouter du suspens dans un roman déjà bien doté en surprises et vrais/faux coupables.
Cette faille spatio-temporelle s'est refermée sans trop de dégâts. Quelques infos manquantes certes, mais leur absence ne casse pas l'énigme soigneusement construite par mon auteur stéphanois favori.
1. par Gilsoub, le mardi 06 septembre 2022 à 11h39 commentaire
Mouarf ! Une pièce de collection
2. par marielouis, le mardi 06 septembre 2022 à 12h42 commentaire
Essaye une autre édition ?
3. par Agdel, le mardi 06 septembre 2022 à 14h25 commentaire
Un accident de reliure ! Vu le livre, je doute qu'il s'agisse d'une édition récente, sinon il aurait été possible de rechercher sur les réseaux sociaux le lecteur qui n'a pas de cahier 2, mais le cahier 3 en double.
Un roman dont on peut aisément supprimer 32 pages sans perdre le fil de l'intrigue ? L'auteur doit se perdre en descriptions détaillées.
4. par Colette, le mardi 06 septembre 2022 à 18h31 commentaire
C'est pour mieux t'égarer !!
5. par mirovinben, le mercredi 07 septembre 2022 à 05h47 commentaire
Gilsoub, voui. Livre extrait de l'intégrale "Exbrayat-romans policiers" construite petit à petit au court des années par mon père pour ma mère, grande lectrice... et stéphanoise.
marielouis, pourquoi pas, sauf que j'ai envie de conserver dans son jus cette intégrale. En même temps cette faille spatio-temporelle, outre le fait de m'avoir donné matière à billet, n'a pas eu gros impact sur l'énigme principale.
Agdel, édition pas très récente (collection "Le Livre de Poche Policier"), impression réalisée en 1967. Comme chez Agatha Christie, Exbrayat utilise beaucoup de personnages, présentés et décrits au fur et à mesure du récit. Soucieux de ne pas perdre le lecteur il propose des sortes de résumés de la situation dans le cadre de cogitations de la part des espions, détectives, policiers et coupables,
Colette, en effet. Ce qui m'a surpris d'abord mais finalement amusé... Aucun dégât, aucune récrimination surtout que le cahier manquant est plutôt au début, que dans tous ses romans le coupable est dévoilé dans les dernières pages et que ce coupable est celui auquel on ne pense jamais (en principe).